L’Aude a une population de 375 217 habitants. Elle augmente de 0,4% par an entre 2014 et 2020. C’est exclusivement lié à l’attractivité du territoire qui compte plus d’arrivées que de départs.
L’Insee a dévoilé les résultats du recensement. Au 1er janvier 2020, l’Aude avait une population de 375 217 habitants, selon l’institut. C’est le sixième département le plus peuplé d’Occitanie, entre le Tarn et l’Aveyron, et le 62e sur le plan national, entre la Guadeloupe et les Deux-Sèvres.
Comme c’est le cas sur le plan régional et dans le reste du pays, la population de l’Aude continue d’augmenter, mais à un rythme plus faible qu’auparavant. Elle progresse de 0,4% par an entre 2014 et 2020. C’est moins que l’augmentation annuelle de 0,6% observée entre 2009 et 2014.
La croissance de la population audoise est exclusivement à un excédent migratoire de 0,7% par an. En d’autres termes, l’Aude est un territoire attractif où il y a plus d’arrivées que de départs. Cela permet de compenser le déficit naturel de 0,3%. Il y a plus de décès que de naissances sur le territoire.
« La démographie est particulièrement dynamique dans les communes du littoral méditerranéen ainsi que le long de l’axe Narbonne-Carcassonne-Castelnaudary et dans les communes à la frontière de l’Hérault. À l’inverse, la population diminue au sud de Carcassonne, dans les communes situées entre l’Ariège et les Pyrénées-Orientales », indique l’Insee.
Le socle urbain s’organise autour des deux agglomérations, celle de Narbonne (56 123 habitants, +1% par an) et celle de Carcassonne (47 623 habitants, +0,3%), ainsi qu’autour de trois agglomérations de plus de 10 000 habitants : Castelnaudary, Limoux et Lézignan-Corbières.
Selon l’Insee, « l’excédent migratoire de l’agglomération de Narbonne (+1,2% par an) est le moteur de son accroissement démographique, le solde naturel étant quasiment nul. Pour l’agglomération de Carcassonne aussi, la population augmente, dans de moindres mesures, grâce à l’excédent migratoire (+0,3%), le solde naturel étant nul. »
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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