Le Département de l’Aude a dévoilé la nouvelle appellation des fortifications de Carcassonne et des châteaux d’Aguilar, Lastours, Montségur, Peyrepertuse, Puilaurens, Quéribus et Termes. Ce sont désormais les Forteresses royales du Languedoc.
Les fortifications de Carcassonne et les châteaux d’Aguilar, Lastours, Montségur, Peyrepertuse, Puilaurens, Quéribus et Termes portent désormais le nom de Forteresses royales du Languedoc. Le Département de l’Aude a dévoilé cette nouvelle appellation et une identité visuelle inédite ce mardi 11 février.
Cette évolution accompagne la candidature du Système de forteresses de la sénéchaussée de Carcassonne au patrimoine mondial de l’Unesco. Après plus de 11 ans de démarches, la France a officiellement déposé le dossier le 31 janvier dernier. « Cette nouvelle étape s’accompagne d’une nouvelle dénomination grand public, Forteresses royales du Languedoc, et d’une nouvelle identité visuelle », précise le Département de l’Aude sur son site internet.
Les membres de l’Association mission patrimoine mondial (AMPM) se sont retrouvés au château de Villegly pour la présentation de cette nouvelle appellation, jugée plus accessible que l’intitulé scientifique. « Nous donnons à cette candidature un nom porté par tous. Une dénomination que l’on retient, qui est historiquement juste et scientifiquement fondée », a déclaré Hélène Sandragné, présidente du Département de l’Aude.
Quant au nouveau logo, il intègre le chiffre 8, symbolisant les huit sites concernés. Son design stylisé évoque les irrégularités architecturales des forteresses médiévales.
Le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), un organisme consultatif de l’Unesco, évaluera la candidature sur une période de 18 mois. La décision finale du Comité du patrimoine mondial est attendue à l’été 2026. « Nous sommes confiants. Le travail réalisé est exemplaire », a souligné Hervé Baro, président délégué de l’AMPM.
L’inscription au patrimoine mondial garantirait une reconnaissance internationale et une meilleure protection contre les menaces climatiques et les aménagements modernes.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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