Comme dans toutes les communes de plus de 10 000 habitants, la Ville de Narbonne, en partenariat avec l’État, va tirer au sort 8 % des foyers du territoire pour participer au recensement annuel de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
Le recensement annuel, organisé par la Ville de Narbonne, en partenariat avec l’État, en faveur de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), débutera le 20 janvier prochain. Comme dans toutes les communes de plus de 10 000 habitants en France, 8 % des foyers du territoire vont être tirés au sort par l’Insee pour participer à la campagne.
Les personnes concernées seront ensuite averties par un courrier contenant une lettre d’information et un lien pour accéder à un formulaire internet. « Il est recommandé de réaliser le recensement en ligne grâce à un code d’accès. Vous n’aurez plus qu’à vous laisser guider. Une disposition plus rapide, pratique, écologique et recommandée par l’Insee », explique la mairie de Narbonne.
En cas de non-réponse, un agent recenseur, muni d’une carte officielle, se présentera à votre domicile pour vous remettre le questionnaire dans une version papier. Cette même personne prendra également rendez-vous pour le retrait du formulaire.
La participation au recensement est rendue obligatoire par la loi numéro 51-711 du 7 juin 1951. « Mais c’est avant tout un devoir civique », ajoute la Ville de Narbonne.
Cette opération permet à l’Insee de connaître le nombre exact de personnes qui vivent en France et de déterminer la population officielle de chaque commune du territoire. Par exemple, selon les chiffres communiqués par l’institut, Narbonne comptait 56 700 personnes en 2019 (dernières données officielles).
Le recensement permet également d’estimer les caractéristiques de la population, notamment l’âge, la profession, les moyens de transport utilisés, les conditions de logement, etc. Ces informations servent à ajuster l’action publique aux besoins des habitants, tels que l’implantation d’équipements collectifs nécessaires comme les écoles, les pharmacies ou les hôpitaux, les programmes de rénovation des quartiers, les moyens de transport à développer, etc.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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