Après que le tribunal de commerce de Toulouse a annoncé, ce vendredi 26 novembre, la liquidation judiciaire et la cessation d’activité immédiate de la fonderie Sam de Viviez, dans l’Aveyron, ses salariés ont décidé ont décidé de poursuivre l’occupation de leur usine.
L’annonce, par le tribunal de commerce de Toulouse, de la liquidation judiciaire avec cessation immédiate d’activité de la fonderie Sam de Viviez, dans l’Aveyron, était prévisible. Mais elle a fait l’effet d’une bombe chez les salariés, qui, depuis que Renault avait annoncé ne pas soutenir la reprise de son fournisseur, avaient une épée de Damoclès au dessus d’eux. Le secrétaire départemental de la CGT, David Gustau, dénonce, dans les colonnes de nos confrères de Centre Presse Aveyron, une décision « totalement illégale » et il annonce que « les salariés ont décidé ce vendredi en assemblée générale à l’unanimité de poursuivre l’occupation de l’usine, de durcir le mouvement et de ne pas respecter la décision de justice et de poursuivre jusqu’à ce que nous puissions obtenir ce que nous exigeons, à savoir que Renault et l’État respectent leurs engagements sur le maintien de 250 emplois et de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires. Je le dis devant vous aujourd’hui : pour nous déloger, il faudra qu’ils emploient la force ».
Selon les informations rapportées par le responsable syndical à Centre Presse, du métal a été déversé sur une route nationale proche de l’usine. « Dès ce week-end, des permanences auront lieu et des barricades seront montées tout autour de l’usine », prévient encore David Gustau. Ce lundi 29 novembre, la présidente de la Région Occitanie Carole Delga ira à la rencontre des salariés. Et ce mercredi 1er décembre, jour de la Saint-Eloi, patron des métallos, une manifestation est prévue à 11h30 devant l’usine.
La rédaction
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