Depuis l’apparition de la maladie hémorragique épizootique (MHE), dite Covid des vaches, dans les Pyrénées, en septembre dernier, le virus ne cesse de gagner du terrain en Occitanie. À ce titre, la totalité du département de l’Aveyron a été placée en “zone règlementée MHE”.
Transmise exclusivement par des moucherons, la maladie hémorragique épizootique (MHE), aussi appelée Covid des vaches, se répand en Occitanie. Les premiers foyers ont été identifiés dans les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Orientales le 21 septembre dernier. Depuis, le virus, non transmissible à l’Homme, se répand à travers toute la région, et si l’Aveyron ne compte pour l’instant aucun cas, la confirmation d’un premier foyer dans le Tarn, sur la commune de Montredon-Labéssonnié, fait évoluer la situation du département voisin dont 25 communes étaient déjà placées sous surveillance accrue. En effet, depuis le 21 octobre, « l’intégralité du département de l’Aveyron est couverte par une zone réglementée relative à la maladie hémorragique épizootique. Un arrêté préfectoral a été pris le 20 octobre, couvrant l’ensemble du département », indique la préfecture. Ceci parce que la surveillance doit être accrue dans un rayon de 150 kilomètres autour d’un foyer.
Ainsi, des mesures particulières sont imposées aux bovins, ovins, caprins et cervidés d’élevage, pour éviter la diffusion de la maladie à partir des foyers identifiés et d’assurer une surveillance sanitaire de la zone. Dès lors, ces animaux évoluant dans l’Aveyron ne peuvent plus sortir du département. Des dérogations restent toutefois possibles en cas de retour des estives ou de l’envoi du bétail à l’abattoir notamment. Cependant, les animaux concernés devront subir des tests de dépistage en laboratoire attestant l’absence de contamination et faire l’objet d’une désinsectisation.
La préfecture précise les symptômes évocateurs de la MHE : « Les cas cliniques de la maladie se manifestent par l’hyperthermie (fièvre), difficultés respiratoires, des œdèmes de la face et de l’encolure, de l’hypersalivation. »
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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