L’Office du tourisme de l’Aveyron dresse un bilan plutôt positif de cet été 2021, notamment car la clientèle française a répondu présente. Les séjours familiaux, plus proches de la nature ont été plébiscités.
L’Aveyron séduit : les vacanciers français étaient au rendez-vous durant la saison estivale. En cette période de rentrée, l’Office du tourisme dresse un bilan plutôt positif de l’activité touristique du département. La fréquentation (en nuitées) de la clientèle française est inférieure au mois d’aout 2020 (-4,8%) qui avait atteint des records, mais reste supérieure à l’année 2019 (+1,4%). Les clients sont principalement venus de la région parisienne. Les départements de proximité (moins de trois heures de routes), comme l’Hérault et la Haute-Garonne, viennent compléter le podium.
« Le mois d’août représente la période la plus importante pour l’économie touristique de l’Aveyron », explique l’Office du Tourisme. Les gîtes et les campings ont été les modes d’hébergement les plus prisés, comme en 2020. La clientèle était majoritairement « familiale », « proche de la nature et du patrimoine local », selon les professionnels du secteur. « Cette année, les touristes ont recherché la tranquillité et les activités de pleine nature avec peu de monde », a confié l’un d’entre eux à l’Office du Tourisme.
Toutefois, selon les prestataires du département, la mise en vigueur du pass sanitaire a représenté un léger frein dans les réservations à la fin du mois de juillet, puis dans le secteur de la restauration au début du mois d’août.
Malgré un été plutôt satisfaisant, les professionnels du secteur s’inquiètent pour le déroulement de l’arrière saison. Le niveau de réservation pour le mois de septembre est assez faible. Pour le mois d’octobre, ils ne s’attendent pas non plus à un nombre élevé de réservations de dernière minute. « Le contexte sanitaire et la météo incertaine empêchent les touristes de se projeter », indique l’Office du tourisme. Les prestataires du tourisme aveyronnais « espèrent aussi un retour de la clientèle de groupes, généralement bien représentée durant les mois de septembre et d’octobre durant les dernières années d’avant crise », poursuit-elle.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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