La présidente du département des Pyrénées-Orientales, Hermeline Malherbe, était vendredi 13 mai en déplacement dans la commune de Le Tech (66), plus précisément au Pont Manyaques. Une visite dédiée aux mobilités douces et durables avec en point de mire le développement du tourisme de la Catalogne sud à la Catalogne du nord, via le projet BiciTransCat.
Relier les principales destinations touristiques de la province de Gérone et des Pyrénées-Orientales par des véloroutes. C’est l’objectif du projet européen “BiciTransCat“, qui se structure autour de la véloroute EuroVélo8 reliant Athènes à Cadix. Une initiative qui, en cette fin de mois de mai, arrive au terme de sa première étape. “La suite n’a pas encore été votée mais la volonté est de continuer sur la lancée en développant de nouvelles véloroutes”, assure Eva Engzell, directrice adjointe de la communication au Conseil départemental des Pyrénées-Orientales.
Dans le département, ces itinéraires sont interconnectés aux réseaux de transports publics comme les lignes de train et de bus ainsi qu’aux lieux d’hébergement. Grâce à BiciTransCat, deux parcours ont été permis dans les Pyrénées-Orientales. Sur 8 kilomètres, il faudra compter une trentaine de minutes pour rejoindre Argelès-sur-Mer à Sorède. Avec un dénivelé positif de 120 mètres, ce trajet est en légère montée tout du long. Entre la Forge-del-Mitg et Saint-Laurent-de-Cerdans, ce sont 4 kilomètres de route côté français, avec un dénivelé positif de 140 mètres pour un trajet d’une quinzaine de minutes.
“Une application en lien avec la SNCF est actuellement en étude de faisabilité. Elle servira à recenser les offres de transports publics et d’hébergement aux abords des véloroutes pour en faciliter l’utilisation”, détaille Eva Engzell.
Entre 2017 et 2022, le département des Pyrénées-Orientales a financé le projet à hauteur de 1,4 millions d’euros sur les 4,6 millions au total. Le reste du financement pour la partie locale vient de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole et, côté espagnol, de l’ajuntament de Figueres et du consell comarcal de l’Alt Emporda.
Robin Lopez
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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