4 Mars 2025
4 Mars 2025
Ce week-end, le Stadium de Toulouse accueille la rencontre de rugby entre le Japon et le Chili (poule D). Quatre autre matches sont prévus dans la Ville rose durant la Coupe du monde 2023. Et ce n’est pas une première puisque ce fut le cas lors des éditions de 1991, 1999 et 2007. Retour sur en arrière.
Lors de cette deuxième édition de la Coupe du monde, l’Angleterre, l’Ecosse, le pays de Galles, l’Irlande et la France accueillent des rencontres sur leur sol. D’ailleurs, tous les matches de la poule 4 (celle du XV de France à cette époque) ont lieu dans l’hexagone. Ainsi, Béziers, Bayonne, Grenoble, Brive, Agen et bien sûr Toulouse sont villes hôtes. Derrière les Bleus, Canadiens et Roumains sont alors à la lutte pour décrocher leur ticket pour les quarts de finale. Ce jour-là, ce sont les Canucks qui l’emportent 19-11 au Stade Ernest-Wallon (appelé alors Sept-Deniers). Leur parcours s’arrête ensuite en quarts de finale face aux All Blacks (13-29).
Pour cette quatrième édition, l’Angleterre, le pays de Galles, l’Irlande, l’Ecosse et la France se partagent les différentes rencontres. Les Canadiens retrouvent la ville de Toulouse, mais cette fois, l’enceinte est différente puisque c’est au Stadium, plus grand qu’Ernest-Wallon. Les deux nations comptent alors deux défaites en autant de matches dans cette édition et entendent donc éviter de repartir à la maison sans aucun succès. Mais l’écart de niveau est trop important et les Africains ne font pas le poids (72-11).
Après avoir remporté leur deux premières rencontres face à la Namibie et le Canada, le XV de France et les Fidji se disputent la première place du groupe C. L’enjeu est simple : éviter le barrage face à l’Angleterre à Twickenham quelques jours plus tard et accéder directement aux quarts de finale face au vainqueur du barrage entre l’Argentine et l’Irlande. Longtemps accrochés par les Iliens, les Bleus finissent par l’emporter 28-19. Ils terminent leur belle aventure par une défaite en finale face aux Australiens au Millennium de Cardiff (12-35).
Lors de cette sixième édition qui se déroule principalement en France mais aussi au pays de Galles (4 matches) et en Ecosse (2 matches), Toulouse est de nouveau ville hôte. Cette fois, le Stadium réussit mieux aux joueurs des Iles Fidji puisqu’ils l’emportent 35-31 face aux Nippons dans un match spectaculaire. Sept essais au total sont inscrits ce jour-là. Australie et Fidji valident leur ticket pour la suite de la compétition tandis que le Japon doit se contenter de la quatrième place du groupe. Aucune nation de cette poule ne parvient ensuite à franchir les quarts de finale.
Comme souvent avec ces deux équipes, l’objectif de la Coupe du monde, c’est surtout de ne pas finir avec uniquement des revers. C’est une nouvelle fois le cas au moment où les deux nations s’affrontent. Et si les Portugais surprennent tout le monde en menant à la pause (0-7), ils finissent par s’incliner de peu face à leurs adversaires du jour roumains (14-10). Le résultat d’une rencontre assez fermée rendue encore plus compliquée par les conditions météo. Le Portugal se contente du point de bonus défensif, le tout premier pour ce pays dans le Mondial. Une maigre satisfaction tout de même.
Quelques jours après avoir évité de rentrer fanny chez elle, la Roumanie doit cette fois affronter la Nouvelle-Zélande, l’une des nations candidates au titre suprême. Et les coéquipiers de Jerry Collins ne font pas de détail. Ils passent la bagatelle de treize essais dont notamment un triplé de Joe Rokocoko pour un score final de (8-85). Une véritable correction. Les All Blacks, ultra dominateurs lors des phases
Surpris par les Argentins lors de leur première rencontre de ce Mondial en France, les Bleus se doivent de réagir face à la formation la plus abordable du groupe. Heureusement, les Namibiens facilitent la vie de nos Français en étant réduits à quatorze dans les vingt premières minutes. Les hommes de Bernard Laporte ne se font pas prier pour réaliser un festival offensif avec treize essais dont un triplé de Vincent Clerc, alors joueur de Toulouse. Encore aujourd’hui, il s’agit de la plus large victoire de la France.
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