L’Insee publie la première édition de son tableau de bord de suivi de la reprise d’activité en Occitanie. On y retrouve les principaux indicateurs de production, de consommation, d’emploi, ou d’impacts sociaux.
En mars 2021, le nombre d’heures de travail augmente de 12% en Occitanie par rapport à mars 2020, début de la crise sanitaire en France. Par rapport à mars 2019, les heures travaillées sont en baisse de 4%.
Au 1er trimestre 2021, les créations d’entreprises diminuent de 4% par rapport au trimestre précédent, mais sont en hausse de 12% par rapport au quatrième trimestre 2019. Les défaillances d’entreprises (cumulées sur 12 mois) sont en forte baisse du fait des mesures de soutien.
En avril 2021, on observe une hausse de logements commencés (en cumul sur 12 mois) par rapport au mois précédent, mais le niveau est inférieur de 1,5% à celui de décembre 2019.
En février 2021, l’encours des crédits de trésorerie est supérieur de 68% à celui de février 2020, en lien avec le recours par les entreprises aux prêts garantis par l’État.
Entre janvier 2020 et mars 2021, le nombre de salariés (hors intérim) baisse de 7% dans les établissements de l’ensemble de la filière aérospatiale d’Occitanie. Cela représente 8200 salariés de moins
Au 1er trimestre 2021, la fréquentation des hôtels d’Occitanie est en baisse de 47% par rapport au même trimestre de 2019. En mars 2021, le chiffre d’affaires dans l’hôtellerie est inférieur de 59% à celui de mars 2019. Dans la restauration, la baisse est de 63%.
Baisse des achats par carte bancaire durant le troisième confinement : jusqu’à -20% par rapport aux semaines équivalentes en 2019. Mais cette baisse est nettement plus faible que durant le premier confinement.
On observe une hausse des encours de dépôts de 15% en février 2021 par rapport au même mois de 2020.
Sur le dernier trimestre 2020, le taux de chômage s’établit à 9,3% de la population active. Fin avril 2021, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) progresse de 2% en Occitanie par rapport au mois précédent.
Par rapport à l’avant-crise (fin décembre 2019), la demande d’emploi augmente de 5% pour l’ensemble des catégories A, B et C.
Les moins de 25 ans sont les plus touchés, avec une demande d’emploi qui progresse de 8% entre décembre 2019 et avril 2021.
En mars et avril 2021, les offres d’emploi collectées par Pôle emploi sont supérieures respectivement de 53% et 243% à leur niveau de la même période de 2020 marquée par le premier confinement. Par rapport aux mêmes mois de 2019, les offres baissent respectivement de 9% et 16%.
En mars 2021, les déclarations préalables à l’embauche augmentent quelle que soit la catégorie d’âge. Elles rattrapent même le niveau de 2019 pour les moins de 30 ans. Les jeunes de moins de 30ans et plus particulièrement les moins de 26 ans, plus touchés par les difficultés d’embauche au plus fort de la crise en 2020, ont été particulièrement soutenus par les aides mises en place par l’État.
Au mois de mai 2021, le nombre de plans de sauvegarde de l’emploi (4 PSE instruits durant le mois) est le plus bas observé depuis août 2020. Comme depuis le début de l’année 2021, le nombre d’emplois supprimés continue de diminuer au mois de mai. Ce sont les ruptures conventionnelles collectives (RCC) qui concentrent la majorité des emplois supprimés.
20400 emplois sont détruits en Occitanie entre fin 2019 et fin 2020, soit une baisse de 1%. En un an, les pertes d’emplois sont massives dans le tertiaire marchand hors intérim et dans l’industrie. La construction et le tertiaire non marchand créent des emplois.
Fin 2020, l’intérim comptabilise 5800 effectifs en moins par rapport à fin 2019. En mars 2021, 81500 salariés sont indemnisés au moins un jour au titre de l’activité partielle, après 134400 en février et 143000 en janvier.
En décembre 2020, le nombre d’allocataires du revenu de solidarité active (RSA) diminue pour la première fois depuis le début de la crise. Cette baisse se confirme jusqu’en mars 2021, mais le nombre d’allocataires reste très élevé.
Après une forte augmentation des effectifs entre mai et septembre 2020, le nombre d’allocataires de l’ASS (allocation de solidarité spécifique) revient en février 2021 à un niveau inférieur à celui d’avant-crise.
En mars 2021, le nombre d’allocataires de la prime d’activité retrouve son niveau d’avant-crise. Entre-temps, les effectifs suivent avec un léger décalage les confinements (hausse) et les reprises d’activité (baisse).
Source : communiqué de presse
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