Le CHU de Nîmes a déclenché le niveau 3 du plan “Hôpital en tension” face à un afflux de patients aux urgences, causé par un pic épidémique hivernal national. Des mesures urgentes et des renforts humains ont été mis en place pour y répondre.
Le centre hospitalier universitaire (CHU) de Nîmes a déclenché le niveau 3 du plan “Hôpital en tension” lundi 6 janvier, en réaction à un afflux de patients dans son service d’accueil des urgences, fait savoir l’établissement. Cette décision survient dans un contexte de pic épidémique hivernal touchant l’ensemble du territoire national.
« La hausse continue des cas de grippe, de Covid-19 et de bronchiolite et plus largement des virus respiratoires conduit à une augmentation significative de la fréquentation des services d’accueil des urgences au plan national comme en Occitanie. Cette situation épidémique, conjuguée à la reprise des activités programmées au retour des vacances scolaires, provoque des tensions importantes sur les capacités d’accueil », indique le CHU dans un communiqué.
La mise en œuvre immédiate du plan “Hôpital en tension” a permis au CHU d’adapter rapidement sa capacité d’accueil avec à la mobilisation du service des urgences ou encore du 15. Des renforts en moyens humains pour les équipes médicales et paramédicales ont également été rendus possibles. Aussi, une cellule de coordination territoriale, sous l’égide de l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie, suit la situation.
« C’est encore une fois le manque de lit d’aval qui crée le problème, dans une période où explosent les cas d’infection pulmonaire par des virus hivernaux. Le pic de cette crise n’a pas encore été atteint », écrivait déjà lundi 6 janvier la CGT du CHU de Nîmes dans un communiqué. Le syndicat racontait que les patients doivent attendre plusieurs heures sur des brancards.
Dans un contexte de saturation des urgences, le CHU de Nîmes rappelle l’importance des gestes barrières et de la vaccination pour prévenir les infections respiratoires. En cas de besoin médical, il est conseillé de consulter en priorité un médecin traitant ou de recourir aux lieux de soins. « Si aucune offre n’est disponible ou en cas d’urgence vitale, il est impératif d’appeler le 15 avant de se rendre aux urgences », prévient l’établissement.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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