L’agence Atmo Occitanie est en charge de la surveillance de la qualité de l’air dans l’agglomération de Toulouse. Pour cela, il s’appuie sur 11 stations permanentes, six stations temporaires, 180 points de mesures complémentaires.
Il est courant de voir dans le Journal Toulousain et ailleurs, des articles concernant la qualité de l’air à Toulouse et en Occitanie. Ces derniers sont basés sur des bulletins émis par l’agence Atmo Occitanie, une association agrée par l’État. C’est elle qui chargée de surveiller la qualité de l’air dans l’agglomération de Toulouse et dans l’ensemble de la région.
Avec un historique de trente années de suivi dans le cadre de la surveillance réglementaire et de partenariats locaux, Atmo Occitanie met à disposition de nombreuses informations sur l’aire urbaine de Toulouse. Mais surtout, elle diffuse « un indicateur journalier de la qualité de l’air calculé à partir des concentrations dans l’air de polluants réglementés », comme l’explique le ministère de la Transition écologique.
Pour évaluer la qualité de l’air, Atmo Occitanie affirme s’appuyer sur un dispositif global :
‐ les mesures des polluants dans l’air ambiant ;
‐ l’inventaire des émissions : connaissance spatialisée des émissions produites par les activités ;
‐ la modélisation : couplée avec des données météorologiques, elle permet de produire des cartographies d’exposition à la pollution de l’air.
« En 2022, 11 stations permanentes, six stations temporaires, 180 points de mesures complémentaires ont contribué à la surveillance sur le territoire à travers différents partenariats », indique l’agence. « Atmo Occitanie réalisera un programme comparable les prochaines années, complété de campagnes d’évaluation sur des communes autour de Toulouse. »
D’autres dispositifs innovants permettent de contrôler la qualité de l’air, comme des micro-capteurs et des caméras hyper-spectrales.
« La Ville de Paris et Bloomberg Philanthropies, en partenariat avec Airparif, ont mené un projet pilote sur la pollution de l’air extérieur et ont expérimenté de nouveaux outils de mesure de septembre 2019 à septembre 2020 en évaluant notamment la contribution des micro-capteurs au dispositif de surveillance », comme le raconte Atmo Occitanie.
Ce projet a notamment conclu que « les micro-capteurs restent de bons outils de pédagogie qui doivent être utilisés pour aider à sensibiliser la population à la qualité de l’air ». Mais il est « déconseillé d’utiliser un réseau de micro-capteurs seul pour assurer la surveillance et l’information du public ». Aussi, ces derniers « n’ont pas permis d’apporter plus d’informations que le dispositif de référence ».
« Les micro-capteurs et autres technologies originales présentent actuellement une fiabilité et une précision insuffisantes et ne peuvent se substituer au dispositif de référence », estime Atomo Occitanie.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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