22 Février 2025
22 Février 2025
Face à l’augmentation rapide des admissions à l’hôpital liées à la quatrième vague de Covid-19, l’ARS Occitanie vient de déclencher le plan blanc dans les établissement de santé de la région. Il s’agit d’augmenter le nombre de lits en réanimation et de déprogrammer certaines opérations moins prioritaires.
La dégradation des indicateurs est « rapide et brutale », estime l’Agence Régionale de Santé d’Occitanie (ARS). Et le taux d’occupation dans les services de réanimation atteint désormais 85 %, la région disposant à ce jour d’une capacité de 548 lits ouverts. « Les patients hospitalisés sont plus jeunes que lors des précédentes vagues (30 à 50 ans), présentant le plus souvent des facteurs de risque et quasiment systématiquement non vaccinés », précise l’ARS. L’importance du nombre de cas Covid graves pris en charge l’a amenée à demander, ce mercredi 4 août, aux établissements de santé publics et privés de déclencher leur plan blanc. Un dispositif exceptionnel destiné à renforcer l’organisation des hôpitaux.
Ce plan doit permettre de mieux se préparer pour accueillir les malades. D’augmenter le nombre de lits en réanimation et de déprogrammer progressivement certaines opérations qui sont moins prioritaires. Il s’agit « d’organiser l’accueil et la prise en charge d’un afflux massif de patients », explique l’ARS. Il sera notamment possible de faire appel à du personnel de renfort. « En réponse à l’urgence sanitaire, cette adaptation des capacités de prise en charge hospitalières est indispensable à la mobilisation de lits supplémentaires et d’équipes médicales spécialisées », insiste l’organisme.
« Les indicateurs virologiques sont toujours très hauts dans tous les départements de la région et témoignent d’une très forte circulation du virus ». Les taux d’incidence se situent au-dessus de 600 cas pour 100 000 habitants dans l’Hérault et au-dessus de 400 cas pour l’Aude (466), la Haute-Garonne (461) et les Pyrénées-Orientales (533). Le taux d’incidence régional reste très élevé avec un taux moyen de 421 cas pour 100 000 habitants. L’ARS précise que « bien que l’épidémie soit d’abord portée par les classes d’âge les plus jeunes, la dynamique commence à se transmettre aux classes d’âge plus âgées ».
Source : communiqué de presse
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