En Occitanie, 90 des personnes de plus de 18 ans ont reçu au moins une injection de vaccin contre la Covid. Circulation virale en baisse et fin de la gratuité des tests, le point sur la situation épidémique en Occitanie.
En Occitanie, 90 % des personnes de plus de 18 ans ont reçu au moins une injection de vaccin contre la Covid-19. Ainsi, depuis le début de la campagne vaccinale, 8,6 millions de doses ont été administrées dans la région. Ce qui permet d’atteindre une couverture vaccinale de 77,8 % de l’ensemble de la population.
Comme dans toute la France, l’épidémie de Covid-19 est en recul constant depuis le mois d’août en Occitanie. Dans la région, le taux d’incidence moyen est de 34 nouveaux cas par semaine pour 100 000 habitants, soit 10 points de moins que dans le reste du pays où le taux est actuellement de 44 cas pour 100 000 habitants.
Néanmoins, 543 personnes malades sont toujours hospitalisées dans les CHU d’Occitanie pour des formes graves, dont 101 en réanimation et en soins critiques. La tension hospitalière liée à l’épidémie est ainsi évaluée à 21 % des capacités de l’hôpital. À noter que 85 % des nouveaux admis ne sont pas vaccinés.
En raison de l’amélioration de la situation sanitaire et de la forte proportion de personnes vaccinées, le gouvernement a décidé de mettre fin à la gratuité systématique des tests PCR ou antigéniques. Ainsi, dès le vendredi 15 octobre prochain, seuls les tests réalisés dans un but de dépistage seront remboursés. En revanche, les tests réalisés en vue d’obtenir un pass sanitaire deviendront payants. Par ailleurs, les autotests ne permettront plus l’obtention du pass sanitaire.
Toutefois, la prise en charge des tests par l’assurance maladie sera maintenue pour les personnes ayant un schéma vaccinal complet, les mineurs, les personnes cas contact identifiés par l’Assurance maladie, les patients présentant une prescription médicale ou bénéficiaires d’une campagne de dépistage collectif organisée par l’Agence régionale de santé.
(Source : communiqué de presse)
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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