Le documentaire sur le milieu agricole « Paysans du Ciel » réalisé par Hervé Payen arrive bientôt en Occitanie. Le film se penche sur l’état et la régénération des sols, grâce notamment à des images aériennes. Une plongée « optimiste», selon le réalisateur, sur le secteur.
« C’est un film sur l’état des sols dans les Hauts-de-France mais aussi sur les gens qui travaillent à la régénération de ses sols. Nous sommes partis du ciel pour revenir au microcosme de la terre, les champignons, les bactéries… qui y apporte la vie. » Voilà comment Hervé Payen décrit son film-documentaire « Paysans du Ciel ».
L’idée du film lui est venue de son ami, Philippe Frutier, enquêteur et pilote d’ULM. Lors de ses sorties aériennes, il a remarqué l’érosion des sols provoquée par les coulées de boue dans leur région des Haut-de-France. Parti de ce constat, Philippe est allé à la rencontre des agriculteurs pour comprendre leurs problèmes et écouter leurs solutions. Celle-ci se base en partie sur les techniques d’agroécologie, notamment celle du prébutage. Il s’agit de créer des buts dès août et d’y planter un engrais vert avant de semer plus tard sa production.
Mais la particularité de Paysan du Ciel, en plus de ses images aériennes, est son discours optimiste. « Nous avons voulu montrer les choses qui se passent bien dans l’agriculture pour pousser les gens à suivre le bon exemple. »
Accompagné également d’Agathe Vannieu, co-autrice du film, mais aussi compositrice et interprète des musiques du film, le trio a déjà parcouru, depuis le 12 janvier, une partie de la France pour présenter leur film. Le trio sera, d’ailleurs, en Occitanie à partir de la semaine prochaine pour présenter son film et s’entretenir avec le public. Un sujet qu’Hervé Payen est fier de défendre, lui, le petit-fils d’agriculteur. Et les premiers retours, selon lui, « sont 100 % positifs. Les gens apprécient de voir un film, avec un message optimiste sur l’agriculture ».
Listes des séances de Paysans du Ciel en Occitanie (attention il vaut mieux réserver sa place)
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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