À Noël, les vacanciers sont venus en nombre profiter du beau temps et de la neige dans les stations de ski N’PY des Pyrénées. Elles enregistrent une hausse de la fréquentation de 26 % en comparaison avec les cinq dernières saisons.
Le début de saison est plutôt encourageant. Le groupement de stations de ski N’PY, comprenant Peyragudes, Piau Engaly, Grand Tourmalet, Luz Ardiden, Cauterets, Gourette et La Pierre-Saint-Martin dans les Pyrénées, enregistre une hausse de fréquentation de près de 2 % durant les vacances de Noël par rapport à la même période en 2019 et 2020. Cette augmentation s’élève à 26 % en comparaison avec la moyenne enregistrée les cinq dernières saisons (entre 2016 et 2021).
« Ces vacances de Noël prouvent une nouvelle fois l’attractivité des Pyrénées, les amoureux de ski et de grand air ayant répondu présents en nombre », s’enthousiasme Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. En effet, grâce à de fortes chutes de neige en décembre et un soleil généreux, 131 326 skieurs ont dévalé les pistes durant la première semaine de vacances. Et ce, malgré un calendrier défavorable, Noël tombant un samedi.
Le début de saison a pourtant été compliqué. Certaines stations ont dû être fermées à cause du risque d’avalanches ou de routes non accessibles. Le renforcement des mesures sanitaires, à savoir le port du masque dans les files d’attente et l’obligation de présenter un pass sanitaire valide pour emprunter les remontées mécaniques, aurait également pu représenter un frein.
Mais cette semaine encore (du 3 au 9 janvier), le taux de remplissage des sept stations N’PY s’élève déjà à plus de 74 %. La clientèle est majoritairement espagnole, notamment avec la “semaine des Rois” et la fête de l’épiphanie (un jour férié).
De plus, les hébergements sont déjà remplis à hauteur de « 82 % pour la première semaine des vacances de février 2022 (du 5 au 12), 90 % du 12 au 19 février, 77 % du 19 au 26 février et 50 % du 26 février au 5 mars », se réjouit la société N’PY.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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