L’avancement du dossier de reconstruction de l’hôpital de Tarascon-sur-Ariège est gelé depuis près d’une dizaine d’années. Les partenaires financiers commencent à s’impatienter.
Le nouvel hôpital de Tarascon-sur-Ariège a bien du mal à voir le jour. L’origine du problème ? Son futur emplacement. Lancé il y a près de dix ans, le projet de reconstruction de l’établissement nommé “Jules Rousse”, actuellement installé dans le quartier de Lafrau Haute n’a toujours pas avancé.
En 2012, le Département avait voté une première délibération actant l’achat d’un terrain à Quié, commune située à l’Ouest de Tarascon-sur-Ariège. L’année suivante, l’Agence Régionale de Santé (ARS) avait même attribué 650 000 euros dans le cadre du Fonds d’intervention régional (FIR) pour ce projet. Deux ans plus tard, le conseil de surveillance de l’hôpital valide l’attribution de 126 lits en Ehpad, 25 places de Services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) et six places d’accueil de jour. À ce moment-là, Martine Gache, alors directrice de l’établissement confirme la construction d’un nouvel hôpital à Quié. Néanmoins, cette même année, le projet n’est finalement pas retenu.
À la suite de cette annulation, le Département a proposé un nouvel emplacement sur un terrain de 1,5 hectare dans la commune de Banat, associée à celle de Tarascon-sur-Ariège. Dans le même temps, le Conseil départemental valide une subvention de 2,6 millions d’euros. Philippe Pujol, président de la communauté des communes du Pays de Tarascon, s’oppose alors à cette nouvelle parcelle, jugée trop éloignée du centre-ville de Tarascon (située à quatre kilomètres). Depuis, la situation est paralysée.
Mais, selon la Dépêche, certains partenaires financiers impliqués dans la reconstruction de l’hôpital commenceraient à s’impatienter. Si bien qu’un ultimatum aurait été imposé aux acteurs décisionnaires du territoire, la deadline pour prendre une décision concernant son emplacement étant fixée au 31 décembre prochain. D’autres terrains sont en train d’être étudiés, mais la piste de la parcelle à Banat n’est pas encore écartée.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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