Les copropriétaires de l’immeuble effondré au 4 rue Saint-Rome à Toulouse intentent une action en justice, visant la mairie ainsi que d’autres parties.
Les copropriétaires de l’immeuble qui s’est effondré au numéro 4 de la très commerçante rue Saint-Rome à Toulouse ont décidé d’agir judiciairement. Ils assignent la mairie de Toulouse ainsi que d’autres parties en justice, fait savoir La Dépêche du Midi ce mercredi 27 mars.
Le mur mitoyen du rez-de-chaussée s’est effondré le 5 mars, entraînant l’évacuation des occupants. Quatre jours plus tard, l’immeuble s’est totalement effondré malgré les travaux d’étaiement mis en place.
Maître Jérôme Frances-Lagarrigue, avocat des propriétaires, a initié cette action afin de comprendre les raisons précises de l’effondrement. Outre la mairie de Toulouse, l’assureur de l’immeuble et deux bureaux d’études sont également visés. À ces derniers, il est reproché d’avoir recommandé des mesures jugées inefficaces pour prévenir le sinistre.
Le juge des référés a répondu favorablement à la demande d’expertise ce mercredi. Un expert sera donc désigné prochainement pour tenter de déterminer les causes probables de l’effondrement de l’immeuble du 4 rue Saint-Rome. Une première réunion est déjà prévue pour le jeudi 4 avril.
L’effondrement sur la rue Saint-Rome a déclenché une vague d’inquiétudes. « Allô Toulouse a recensé jusqu’à 150 signalements par jour pour des immeubles en péril après l’effondrement », a indiqué Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse. La Ville compte donc renforcer sa surveillance à travers plusieurs initiatives, dont l’acquisition d’un logiciel de surveillance par satellite, la création d’un observatoire du bâti toulousain.
Depuis le sinistre, la mairie rappelle que la « solidité des immeubles relève de la responsabilité première de leur propriétaire ». Néanmoins, elle précise qu’en cas de risques avérés, la municipalité est habilitée à mettre en demeure les propriétaires de réaliser les travaux nécessaires, sous peine de prendre des mesures coercitives.
RECTIFICATIF : Contrairement, à ce que nous écrivions, Grand Sud Immobilier, le syndicat de copropriété, n’est pas mis en cause par les propriétaires dans leur action en justice.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires
Katell Cornic le 23/02/2025 à 08:01
Et les vibrations suite aux forages de la 3eme ligne de métro on n en parle pas ?
Tfre le 23/02/2025 à 21:42
Je Oui !! Les vibrations on en parle ??