En plein cœur des Monts de Lacaune dans le Parc Naturel Régional, la race Highland Cattle contribue à la préservation de l’écosystème. Cette année en vue de la naissance de onze veaux, le Conservatoire d’espaces naturels a eu l’idée de les proposer en parrainage.
Les Highland Cattle, race d’origine écossaise, sont implantées dans les tourbières, zones humides du Tarn depuis 1998. Le Conservatoire d’espaces naturels a mis au monde 11 veaux depuis novembre 2020. Le petit dernier de la bande a vu le jour il y a trois semaines. Le troupeau ne cesse donc de s’agrandir et ces nouvelles naissances demandent de l’entretien. Ainsi est née l’idée du parrainage de ces futurs bovins. Il permettra de financer la nourriture, les soins et le matériel nécessaire pour l’entretien du cheptel.
« Nous avons commencé le parrainage il y a un mois. Et aujourd’hui, 28 animaux sont déjà parrainés. Grâce à cela, nous pouvons entretenir le troupeau », explique Emmanuelle Duckwitz, membre du Conservatoire. « Mais c’est surtout pour valoriser les tourbières et faire connaître le travail de ces vaches. »
En effet, depuis leur arrivée sur ces terres, les Highland Cattle ont intégralement restauré ces espaces et continuent leur entretien grâce aux pâturages. Ces zones humides sont essentielles dans le stockage, la purification et le cycle de l’eau. Elles doivent donc être préservées pour leur enjeu climatique et écologique.
« Les vaches entretiennent les milieux en mangeant la végétation. Si nous laissons cette végétation sans gestion, elle va devenir envahissante et les tourbes ne pourront plus fonctionner de manière efficace » poursuit Emmanuelle Duckwitz.
Race robuste pour l’hiver, la Highland Cattle possède des sabots utiles pour entretenir la tourbe. Durant la saison, les vaches sont placées sur des terres en hivernage, et à l’arrivée de l’été, elles sont placées dans les pâturages.
Pour permettre aux invités de prendre connaissance de l’intérêt des tourbières et de rencontrer les troupeaux, des visites seront possibles. Des rencontres possibles aussi pour découvrir l’animal parrainé. Il suffit de 25 ou 50 euros. Le parrain recevra une photo de l’animal et un certificat. Il est également possible de les parrainer plusieurs fois.
Mélanie ROLAND
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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