Depuis le mois de juin dernier, la mairie de Fronton, en Haute-Garonne, a fait installé dix appareils photographiques à des endroits où les dépôts sauvages sont fréquents afin d’identifier les coupables et les punir de lourdes amendes.
Un sourire pour la photo ? Pour faire face aux incivilités, la mairie de Fronton installe depuis le mois de juin dernier des pièges photographiques sur différents lieux de la commune dans lesquels les dépôts sauvages d’ordures sont récurrents. Au total, dix appareils photos ont été mis en place, selon les informations rapportées par France 3. Ils se déclenchent dès qu’un mouvement est détecté afin de faciliter l’identification des personnes à l’origine des infractions. Que ce soit le jour, ou la nuit, les clichés permettent en effet d’immortaliser la plaque d’immatriculation des véhicules transportant les déchets verts, gravats, et autres encombrants, déposés par la suite sur la voie publique, visiblement confondue avec une déchèterie.
« Si vous laissez un canapé dans la rue pendant plusieurs jours, d’autres canapés viendront s’y ajouter. Si vous laissez des dépôts sauvages à la campagne, certains se diront qu’après tout, c’est possible. Donc il faut être réactif dans l’enlèvement et il faut sanctionner ceux qui le font », explique le maire de Fronton Hugo Cavagnac dans les colonnes du média. D’autant que la commune dispose d’une déchèterie gratuite pour les particuliers, qui accepte tous types d’ordures : huiles usées, bouteilles de gaz, cartons, déchets textiles, pneus, bois, déchets verts, encombrants ménagers…
Les auteurs de dépôts sauvages s’exposent à une amende allant de 135 euros à régler dans les 45 jours suivant le constat de l’infraction, à 1 500 euros en cas de non-règlement. L’objectif des pièges photos à Fronton est de sanctionner plus facilement et plus rapidement les contrevenants, afin de les dissuader de récidiver.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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