Suite à la détection d’un nouveau foyer de grippe aviaire dans un élevage de poules du Vaucluse, deux nouvelles communes du Gard sont placées sous surveillance, en plus des 12 villes déjà concernées par le risque de propagation de l’épidémie.
Un premier cas de grippe aviaire a été détecté au début du mois de décembre dernier dans le Vaucluse, après qu’un cygne sauvage ait été retrouvé mort à Saint-Saturnin-lès-Avignon. La préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon, a alors décidé de mettre en place une zone de surveillance temporaire dans un rayon de 20 kilomètres autour du lieu de décès de l’oiseau infecté. Celle-ci concerne les 12 communes suivantes : Les Angles, Aramon, Montfaucon, Pujaut, Rochefort-du-Gard, Roquemaure, Saint-Geniès-de-Comolas, Saint-Laurent-des-Arbres, Sauveterre, Saze, Tavel et Villeneuve-lès-Avignon.
Seulement, un second foyer de grippe aviaire vient d’être confirmé dans un élevage de poules pondeuses de la commune de Monteux, toujours dans le Vaucluse. 5 000 volailles ont été abattues et le domaine désinfecté. Pour éviter tout risque de diffusion du virus à travers d’autres élevages, la préfète du Gard a décidé d’élargir le territoire de surveillance. Monteux étant situé à quelques kilomètres seulement de Saint-Saturnin-lès-Avignon, les services de l’État ont simplement ajouté deux communes à la zone de contrôle temporaire, à savoir Laudun-L’Ardoise et Lirac. Ceci porte à 14 le nombre de villes concernées. Cette mesure pourra être levée d’ici un mois, si aucun nouveau cas n’est détecté.
Les éleveurs installés dans ces 14 communes ont l’obligation de mettre à l’abri leurs volailles. Si les enclos sont en extérieur, ils doivent impérativement installer des filets afin d’éviter que les oiseaux ne s’échappent, ou que d’autres congénères leur rendent visite. Les professionnels ne peuvent plus se rendre dans les foires, les marchés ou les expositions. De plus, seules les « personnes indispensables à la tenue de l’élevage » doivent désormais pénétrer sur l’exploitation. En cas d’utilisation de véhicules, ces derniers doivent impérativement être désinfectés avant d’entrer en contact avec les volailles.
Pour rappel, la grippe aviaire est un virus « particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux. Il persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées », fait savoir la préfète du Gard. Toutefois, il ne présente aucun risque pour l’Homme.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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