La cheminée de la centrale thermique d’Aramon devait être détruite ce mercredi 7 juin par explosifs. Mais l’opération a échoué et la structure est restée en partie debout. Il faudra reprendre la démolition par une autre méthode.
La démolition de la cheminée de l’ancienne centrale thermique d’Aramon, dans le Gard, qui devait avoir lieu ce mercredi 7 juin 2023, a tourné au fiasco. Au lieu de s’effondrer entièrement, la structure de 250 mètres de haut est restée en partie debout, défiant les lois de la gravité.
Dynamitage de la cheminée de la centrale EDF d’Aramon pic.twitter.com/m368BjmRd0
— εpҺαяσѕ – αцяεɭɨεȵ (@aureylien_) June 7, 2023
L’opération, qui avait été préparée de longue date avec de nombreuses précautions, devait marquer le début de la réhabilitation du site de 55 hectares, propriété d’EDF, qui accueillera à terme des moyens de production d’énergie renouvelable. Construite en 1974, la centrale thermique d’Aramon a fonctionné au fioul jusqu’en 2016, date à laquelle elle a cessé son activité dans le cadre de la transition énergétique.
Pour faire tomber la cheminée, les experts avaient opté pour une technique d’abattage par explosifs, qui consiste à affaiblir la structure à des endroits stratégiques pour contrôler sa chute. Mais le résultat n’a pas été celui escompté. L’explosion a bien emporté le haut de la cheminée, mais celle-ci n’a pas basculé comme prévu et a laissé la partie basse intacte sur une hauteur de plus de 100 mètres.
Cependant, la structure ne risque pas de s’effondrer soudainement. La destruction de la cheminée devrait reprendre par une autre méthode, comme le grignotage.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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