Les fortes chaleurs et les risques d’incendie accrus conduisent plusieurs feux d’artifice à être annulés dans le Gard. Une vingtaine de mairies ont déjà pris cette décision.
Le grand jour approche à grands pas : le 14 juillet avec ses feux d’artifice. Plusieurs communes ont pour habitude d’en organiser. Mais la fête nationale aura une saveur particulière cette année.
En effet, plusieurs feux d’artifice sont annulés dans le Gard étant donné que le risque d’incendie est important. Plusieurs feux ont touché la région de Bessèges le 7 juillet dernier. Plus de mille hectares de végétation ont été ravagés par les flammes. Quelque 900 sapeurs-pompiers ont été mobilisés.
La chaleur est amenée à s’intensifier. Un dôme de chaleur s’installe sur le pays en commençant par le sud-ouest. Des chaleurs caniculaires sont attendues, faisant augmenter encore le risque d’incendie.
« J’ai pris la décision d’annuler dès aujourd’hui le feu d’artifice prévu pour la fête nationale », écrit Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, sur les réseaux sociaux de la ville. « La terrible situation de crise liée aux nombreux feux dans le département, à laquelle sont confrontés les secours et les pompiers, dont je veux saluer le courage et l’abnégation, nous amène bien évidemment à ne pas faire courir de risque à quiconque. Les circonstances actuelles, avec le risque majeur de nouveaux départs de feu, nous obligent à la prudence et à la responsabilité. »
Comme Nîmes, une vingtaine de mairies du Gard ont décidé d’annuler les feux d’artifices du 14 juillet. Parmi elles, Anduze, Bessèges, Quissac, Marvejols, Saint-Gilles ou encore Vézénobres. C’est aussi le cas d’Alès qui envisageait pourtant de maintenir les festivités en l’absence de décision préfectorale.
Car pour le moment, la décision de renoncer aux feux d’artifice revient aux seules municipalités. « Les maires m’ont dit qu’évidemment, il n’était plus question de faire des feux d’artifice dans ces conditions de danger », avait d’ailleurs prévenu Caroline Cayeux, ministre déléguée aux Collectivités territoriales dès vendredi dernier sur BFMTV. Elle a aussi indiqué qu’une interdiction plus large était envisageable, comme un arrêté préfectoral. Mais la préfecture du Gard a préféré laisser la décision aux mairies.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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