Dans le Gard, les propriétaires de constructions situées à moins de 200 mètres de zones forestières, garrigues ou landes, sont tenus par l’obligation de débroussaillage de la végétation dans un périmètre de 50 mètres autour des bâtiments. En cas de non-respect de ces obligations légales de débroussaillement (OLD), ils s’exposent à une amende.
En ce mois de novembre, la préfecture du Gard demande aux propriétaires de constructions situées à moins de 200 mètres de zones forestières, garrigues ou landes, de débroussailler la végétation dans un périmètre de 50 mètres autour des bâtiments, même si le terrain ne leur appartient pas. Cette mesure vise à limiter les dégâts en prévision des incendies qui pourraient avoir lieu au cours de l’été 2023. Pour rappel, la saison estivale qui vient de passer a été marquée par les feux de végétation très importants. Dans le Gard, plus de 2 000 hectares de terres ont été brûlés.
Il est donc essentiel de débroussailler la végétation, soit : d’éliminer les buissons, d’élaguer les branches basses des arbres, ainsi que d’éloigner les houppiers (branches) des arbres entre eux à plus de 3 mètres de distance. Il convient aussi de ne pas conserver des arbres situés à moins de 3 mètres des bâtiments. Juste avant l’été, il faudra compléter ces opérations par un fauchage de l’herbe.
« En cas d’arrivée du feu, chaque habitant doit pouvoir rester confiné à l’abri dans sa maison, durant les quelques minutes du passage du feu. Rester confiné dans son habitation est en effet beaucoup moins dangereux que la quitter en voiture. Lors des incendies catastrophiques de Grèce et du Portugal en 2017 et 2018, la plupart des 200 victimes sont mortes brûlées dans leur voiture en tentant de fuir l’incendie », prévient la préfecture du Gard.
Les services de l’État réalisent plus de 1 000 contrôles chaque année dans l’ensemble du département du Gard, pour vérifier si les propriétaires respectent ces obligations légales de débroussaillement (OLD). Si ce n’est pas le cas, les contrevenants s’exposent à des sanctions, telles que des amendes pénales allant jusqu’à 750 euros, ou des amendes administratives allant jusqu’à 30 euros par mètre carré non-débroussaillé.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires