Les services de l’État mettent en place une nouvelle zone de contrôle temporaire dans le Gard suite à la découverte d’un nouveau cas de grippe aviaire dans le Vaucluse.
Par précaution, les services de l’État annoncent, jeudi 8 décembre, la mise en place d’une nouvelle zone de contrôle temporaire suite à la découverte d’un nouveau cas de grippe aviaire dans le Vaucluse en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
« Une suspicion de contamination par le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène a été confirmée le 7 décembre sur un cygne retrouvé mort à Saint-Saturnin-lès-Avignon dans le Vaucluse », explique la préfecture du Gard.
« Ce virus, qui circule activement en Europe, est particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux. Il persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées », fait savoir la préfecture.
En conséquence, la préfète du Gard a pris un arrêté visant à mettre en place une nouvelle zone de contrôle temporaire (ZCT) de vingt kilomètres autour du lieu de découverte de l’oiseau infecté. La liste des 12 communes concernées par la ZCT est la suivante : Les Angles, Aramon, Montfaucon, Pujaut, Rochefort-du-Gard, Roquemaure, Saint-Geniès-de-Comolas, Saint-Laurent-des-Arbres, Sauveterre, Saze, Tavel et Villeneuve-lès-Avignon.
Plusieurs mesures sont déployées dans cette zone pour protéger les élevages de volailles d’une potentielle contamination par la faune sauvage. Il s’agit notamment d’un renforcement des mesures de biosécurité, comme la mise à l’abri, ou encore une surveillance renforcée des élevages par les vétérinaires.
« Il est rappelé que, pour éviter la diffusion du virus à d’autres oiseaux, l’ensemble du public, et tout particulièrement les propriétaires d’élevages avicoles ou de basses-cours, doit éviter de fréquenter les zones humides (bords des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux sauvages », indique la préfecture.
Cette dernière se veut cependant rassurante en précisant que « la consommation de viande, de foie gras et d’œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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