Face à la détection de plusieurs cas de grippe aviaire sur des oiseaux de mer dans l’Hérault, la préfète du Gard a décidé de mettre en place une zone de contrôle sur la commune d’Aigues-Mortes.
Le virus de la grippe aviaire continue de circuler activement. Plusieurs cas ont effectivement été détectés sur des oiseaux de mer, précisément des goélands et sternes dans l’Hérault. Face à cela, la préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon, a décidé de prendre un arrêté visant à mettre en place une nouvelle zone de contrôle temporaire dans le département. Une seule commune est concernée par celle-ci. Il s’agit d’Aigues-Mortes.
À l’intérieur de cette zone de contrôle temporaire, plusieurs mesures sont déployées, notamment un renforcement des mesures de biosécurité, une surveillance renforcée des élevages et une adaptation des activités cynégétiques appelants de gibier d’eau et à plumes. Leur objectif : « protéger les élevages de volailles d’une potentielle contamination par la faune sauvage », indique la préfète du Gard dans un communiqué de presse.
Marie- Françoise Lecaillon rappelle que « l’ensemble du public, et tout particulièrement les propriétaires d’élevages avicoles ou de basses-cours, doit éviter de fréquenter les zones humides où stationnent les oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés ; il est demandé de ne pas s’approcher ni nourrir les oiseaux sauvages, plus particulièrement dans cette zone. »
D’ailleurs, la surveillance de la zone sauvage est renforcée et la préfète du Gard souligne : « Toute mortalité d’oiseaux sauvages sans cause évidente dans cette zone doit être signalée à l’antenne départementale de l’Office français de la biodiversité (OFB). » Celle-ci est joignable par téléphone au 04 66 62 91 10. Pour rappel, l’influenza aviaire n’est pas transmissible à l’être humain par la consommation de viande de volaille ou d’œufs.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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