Les urgences du centre hospitalier d’Alès vont partiellement fermer le soir des 17 et 18 février 2025, faute de médecins disponibles. Les urgences vitales resteront prises en charge. L’établissement invite cependant les patients à contacter le Centre 15 avant de se déplacer.
Les urgences du centre hospitalier d’Alès (Gard) fonctionneront en mode dégradé durant les soirées et nuits des 17 et 18 février 2025. L’établissement est contraint de fermer partiellement ce service en raison d’un effectif médical insuffisant.
« En dépit des efforts menés pour trouver des médecins remplaçants, nous vous informons que le Centre hospitalier d’Alès est contraint de réorganiser temporairement l’accueil et les admissions du public aux Urgences », indique l’établissement sur ses réseaux sociaux. Les patients sont donc vivement invités à contacter le Centre 15 avant de se déplacer.
Deux créneaux de fermeture partielle sont annoncés : le lundi 17 février de 17h30 à 05h30 le lendemain et le mardi 18 février de 22 heures à 08h30 le jour suivant. Pendant ces périodes, les patients sont invités à contacter le Centre 15 avant de se rendre à l’hôpital.
Toutefois, les personnes se présentant aux urgences sans régulation seront accueillies. « Elles feront l’objet d’une régulation sur place avec possible réorientation en fonction de leur situation », indique l’établissement.
Les urgences vitales restent prises en charge par le Service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) d’Alès, actif 24h/24. L’accueil des femmes enceintes est également maintenu sans interruption.
Cette réorganisation intervient alors que la région Occitanie est encore touchée par une épidémie de grippe, même si les indicateurs sont en baisse. « La semaine dernière en Occitanie, plus de mille personnes sont encore passées aux urgences pour une grippe. Parmi ces patients, 189 ont été hospitalisés », précise l’ARS dans son bulletin du 13 février.
Face à cette situation, l’Agence Régionale de Santé rappelle l’importance des gestes barrières pour limiter la propagation du virus et éviter l’engorgement des services hospitaliers.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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