Alès a annoncé être officiellement candidate pour être Capitale française de la culture 2024. La cité gardoise souhaite notamment s’appuyer sur son dynamisme dans les arts visuels et le spectacle vivant.
La ville d’Alès et ses 40 000 habitants souhaitent être Capitale française de la Culture 2024. Le président d’Alès Agglomération, Christophe Rivenq, en compagnie des acteurs culturels du territoire du Gard, a annoncé officiellement le dépôt du dossier de candidature. La cité du Gard espère succéder à Villeurbanne, élue en 2022, pour ce label du ministère de la Culture qui a pour but “d ’encourager, de valoriser et de soutenir les nombreuses collectivités qui font le choix de la culture pour dynamiser voire revitaliser leur territoire”.
Alès et son agglomération comptent 72 communes qui s’articulent autour de la culture. Sur les 1 600 emplois en lien avec ce thème, on y retrouve deux thématiques importantes: les arts visuels, notamment avec le festival de cinéma Itinérances qui recense lors de chaque édition près de 40 000 spectateurs ; et le spectacle vivant qui est également actif sur le territoire avec le Pôle national cirque ou encore le festival Cratère Surfaces. Dans son communiqué, l’agglomération d’Alès rappelle : “le spectacle vivant, marqueur fort de notre économie, représente 43% de l’emploi salarié du domaine culturel et fait vivre près de 400 intermittents du spectacle”.
Si Alès a officiellement déposé sa candidature vendredi 13 mai, la ville doit prendre son mal en patience. La sélection se déroulera en deux étapes. La première, avec une pré-sélection de dix collectivités qui sera annoncée à la fin du mois de juin. Ensuite, cela sera au tour de la deuxième étape qui concerne l’annonce de la ville qui sera choisit Capitale française de la culture 2024. Le verdict tombera en février 2023. L’occasion pour la ville d’Alès de prouver que le Gard à toute sa place sur la scène nationale culturelle. Les personnes qui souhaitent soutenir la candidature peuvent le faire via la site de l’agglomération d’Alès.
Andrea Zuccon
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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