16 Avril 2025
16 Avril 2025
Le chanteur de Shaka Ponk, programmé pour un concert en juin dans les célèbres arènes de Nîmes, a ravivé le débat sur la corrida en exprimant fermement son opposition à cette tradition controversée, tout en prenant pour cible des élus et entrepreneurs locaux.
Frah, le chanteur du groupe de rock français Shaka Ponk, a exprimé une fois de plus son opposition à la corrida avant leur concert prévu en juin aux arènes de Nîmes. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, il a répondu à des critiques concernant la performance du groupe dans un lieu associé à la corrida.
« Je reçois des petits messages bien grinçants », dit-il, citant une opposante à la corrida qui questionne la présence de Shaka Ponk dans une arène pro-corrida, et un partisan de la corrida qui les invite à rester chez eux s’ils comptent propager des « messages de merde ». Frah souligne l’ironie de l’accord entre les deux parties.
Frah réaffirme la position anti-corrida du groupe : « Oui, nous venons jouer aux arènes de Nîmes… de la musique. Et oui, nous sommes toujours anti-corrida. » Il qualifie la corrida d’ « abomination » qui célèbre la torture et la mise à mort d’un animal pour le divertissement public.
Il critique également les élus et entrepreneurs de Nîmes, les qualifiant de « tortionnaires » pour permettre la continuation de cette pratique. Toutefois, il précise que son problème ne concerne que la corrida, pas la ville ni ses habitants.
La vidéo a suscité des réactions vives, notamment de Corentin Carpentier, un Nîmois défenseur des traditions locales, qui a lancé une pétition pour annuler le concert. « Je ne peux pas accepter qu’un groupe qui nous insulte puisse bénéficier des retombées économiques générées par un événement dans nos précieuses arènes », déclare-t-il dans la pétition.
Malgré la controverse, 7 000 billets pour le concert ont déjà été vendus, témoignant de l’engouement du public pour le groupe.
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