Un arrêt de bus provisoire a été mis en place dans le quartier Pissevin à Nîmes, en proie à la violence des trafiquants de drogue. La Métropole et l’État tentent de trouver des solutions pour rétablir un service public normal.
Un arrêt de bus provisoire est mis en place pour permettre aux habitants du quartier Pissevin, à Nîmes, de prendre les transports en commun. Depuis le 12 septembre, les transports en commun ne s’arrêtent plus dans ce secteur, en raison de la violence qui y règne. Le quartier est régulièrement le théâtre de sanglants règlements de comptes en lien avec le trafic de stupéfiants.
L’arrêt de bus provisoire mis en place pour pallier cette situation se trouve au croisement de la rue Neper et de l’avenue Kennedy. Les Nîmois qui résident dans ce quartier peuvent ainsi prendre les lignes T2 et L8.
« Cet emplacement a été choisi afin de limiter au maximum la marche à pied pour prendre les transports en commun, détaille l’agglomération. Cet arrêt provisoire sera en place jusqu’à la sécurisation effective des stations et des arrêts existants, actuellement non desservis, afin de préserver la sécurité des chauffeurs et des usagers », indique Nîmes Métropole.
Le préfet du Gard, Jérôme Bonet, fait savoir qu’un audit de sécurité sur le terrain a eu lieu le 18 septembre. Un plan d’actions, destiné à permettre une reprise complète, a été élaboré et proposé le 21 septembre.
Il repose sur deux axes : le renforcement du dispositif de sécurité, avec la présence de patrouilles policières et de contrôles conjoints entre les forces de l’ordre et les agents de Transdev ; et le renforcement du dispositif de prévention, avec la réattribution de deux postes de médiateurs et la mobilisation du réseau associatif.
Mais selon la préfecture du Gard, seule « la présence de patrouilles policières, notamment aux abords des lignes, de heures heures jusqu’à la fin du service » fait consensus. Les autres propositions ont été refusées par la direction de Transdev, qui gère les transports en commun à Nîmes.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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