Depuis le début du mois de février, les écoles du quartier du Chemin-bas d’Avignon à Nîmes font face à des incidents graves à répétition, laissant un amer sentiment d’insécurité. Ce mercredi 6 mars, les directeurs des établissements ont rencontré la préfecture du Gard afin de mettre en place davantage de mesures pour améliorer la sécurité.
Fusillades, règlements de compte… Dans le contexte d’incidents graves et répétés actuel dans le quartier du Chemin-bas d’Avignon à Nîmes, tous liés à des luttes de pouvoir entre individus se livrant au trafic de produits stupéfiants à proximité de plusieurs établissements scolaires, les directeurs des écoles du secteur ont demandé à la préfecture du Gard des mesures concrètes pour restaurer la sécurité dans cette zone sensible.
Le préfet du Gard, en coordination avec le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale, le Conseil Départemental du Gard et la Ville, a alors annoncé renforcer la mobilisation des services de l’État pour répondre à cette situation préoccupante. Il a ainsi reçu les directeurs des écoles pour faire le point sur la situation après la reprise des enseignements et voir les mesures possibles pour améliorer la sécurité aux abords des établissements de Nîmes. Lors de cette rencontre, les inquiétudes de la communauté éducative ont été exprimées concernant le contexte d’insécurité sur le quartier du Chemin-bas d’Avignon.
Depuis le début des événements, la préfecture du Gard assure avoir mis plusieurs mesures en place. Cela s’est traduit notamment par un renforcement de la présence policière, des opérations de sécurisation, et des saisies importantes d’armes et de produits stupéfiants. De plus, des cellules de soutien psychologique ont été ouvertes dans les établissements scolaires pour les élèves et les enseignants, avec un accompagnement complémentaire pour les parents.
Au cours de la réunion, diverses propositions ont été avancées par les chefs d’établissement, telles que le maintien des écoles dans le quartier, l’adaptation du bâti scolaire, le renforcement du protocole d’information en situation de crise, le soutien à la vie associative et le partage du diagnostic sécuritaire. Ces propositions ont été étudiées et discutées par les services présents afin de trouver des solutions efficaces et adaptées à la situation.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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