La cathédrale Sainte-Marie d’Auch va bénéficier de crédits pour des restaurations. 1,3 Millions dans le cadre du plan de relance. Les travaux porteront sur les élévations extérieures des chapelles rayonnantes du chevet et les vitraux d’Arnaut de Moles.
1,3 millions d’euros. C’est la somme que va injecter France Relance dans la cathédrale Sainte-Marie d’Auch. Ce Monument, appartenant à l’État, va bénéficier de 580 000 euros de crédit pour faire peau neuve. Cet édifice fait donc partie des 23 projets soutenus en Occitanie dans ce plan de relance “mise en place pour tirer les enseignements de la crise” selon le gouvernement.
Les travaux s’inscrivent dans le prolongement de la première phase de restauration, effectuée sur la chapelle Saint-Louis, qui s’est déroulée sur les années 2018 et 2019. Dans le détails, ils concernent aujourd’hui les élévations extérieures de la deuxième travée rayonnante sud-est (chapelle du Saint-Sépulcre, aveugle) et de la travée d’axe (chapelle du Saint-Sacrement). Les verrières Renaissance du Saint-Sacrement seront traitées à cette occasion, ainsi que les élévations hautes du chœur correspondant aux deux chapelles.
Le coup d’envoi de ces travaux est annoncé pour mai 2021. 32 mois sont prévus pour le moment. La cathédrale d’Auch devrait donc retrouver une seconde jeunesse, courant du mois de mars 2024. La remise en état des maçonneries et pierre de taille des parements extérieurs, les contreforts et arcs-boutants des chapelles, la sauvegarde et la restauration de trois verrières basses du XVIe siècle et de deux verrières hautes du XVIIe siècle sont prévus. Une intervention ponctuelle sur les sculptures et les couvertures des chapelles sera réalisée de manière concomitante.
Pour l’heure, si cette restauration ne concerne que l’extérieur de la cathédrale, des échafaudages et des protections seront néanmoins mis en place à l’intérieur des deux chapelles et à l’aplomb des verrières hautes. Ce chantier, entièrement financé par l’État, est conduit sous la maîtrise d’ouvrage de la Drac Occitanie (Direction régionale des affaires culturelles d’Occitanie, conservation régionale des monuments historiques), et la maîtrise d’œuvre de Stéphane Thouin, architecte en chef des monuments historiques.
Salomé Dubart
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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