À l’approche de l’Aïd el-Kébir, aucun abattoir n’est habilité dans le département du Gers. Des solutions alternatives sont proposées.
La fête de l’Aïd el-Kébir, célébrée du 16 au 19 juin, approche. Cette célébration rituelle du culte musulman implique des abattages d’animaux, principalement des moutons, sans étourdissement préalable. Ils sont ensuite consommés en famille. Cependant, le respect de cette tradition doit se conformer aux réglementations en vigueur. C’est pourquoi, la préfecture du Gers rappelle les règles sanitaires à respecter.
Cette année, aucun abattoir n’est habilité dans le Gers pour réaliser ces abattages. Les fidèles devront se diriger vers les établissements des départements voisins, comme en Haute-Garonne. Mais d’autres options s’offrent aux personnes de confession musulmane souhaitant célébrer cette fête :
– acheter des carcasses d’agneaux abattus pendant l’Aïd auprès de bouchers et de la grande distribution ;
– se rapprocher des associations cultuelles musulmanes pour la commande d’un animal.
« Plusieurs réunions préparatoires se sont tenues en préfecture avec les représentants des communes, des responsables musulmans, des éleveurs et de l’administration », fait savoir la préfecture. « Il a été rappelé que cette fête doit être célébrée dans le strict respect des règles sanitaires, de protection animale et des principes d’abattage rituel (autorisé seulement dans les abattoirs agréés et pratiqué par des personnes dûment habilitées). »
Le préfet a émis un arrêté préfectoral, en vigueur du 10 au 26 juin 2024, visant à réglementer la circulation des ovins et des caprins pour garantir la santé publique, la protection économique des consommateurs et le bien-être animal. Cet arrêté interdit :
– La détention d’ovins ou caprins non destinés à l’élevage.
– Le transport d’ovins et caprins vivants, sauf en cas d’impérieuse nécessité.
Les autorités préviennent : « L’achat, la détention, le transport et l’abattage d’animaux, hors de ce cadre réglementaire, est interdit et expose les contrevenants à des poursuites pénales. »
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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