Plusieurs entreprises du Gers ont signalé des tentatives d’escroquerie durant le mois de mars. La préfecture appelle à la vigilance alors que les ponts de mai approchent.
Dans le Gers, plusieurs chefs d’entreprise ont signalé en mars des tentatives d’escroquerie aux faux ordres de virement. Le préfet appelle donc à la plus grande vigilance : « Il est nécessaire d’être extrêmement vigilant devant l’impact potentiellement grave d’une telle fraude », alerte la préfecture dans un communiqué.
Aussi connue sous le nom d’ ”arnaque au président”, cette escroquerie cible des entreprises, mais aussi des collectivités et même des hôpitaux. Le mode opératoire est assez simple : un fraudeur se fait passer pour le dirigeant d’une société ou d’un organisme. Il contacte un employé par mail ou téléphone, et lui demande d’effectuer un virement, souvent vers un compte à l’étranger, en urgence et en toute discrétion.
« La dernière variante de cette fraude se déroule en deux étapes », selon la préfecture du Gers. D’abord, le fraudeur usurpe l’identité d’une administration comme la Direction générale des finances publiques, en utilisant des éléments officiels, pour prétexter un contrôle d’une entreprise. Ensuite, il se fait passer pour la société en question auprès de ses clients et leur indique un changement de compte bancaire. Résultat : les paiements sont détournés vers le compte du fraudeur.
Ces arnaques se multiplient durant les congés, lorsque les responsables des services “comptes clients”, “comptabilité” ou “sécurité informatique” sont moins présents. Les ponts de mai sont donc une période à risque.
Pour se protéger, quelques gestes simples :
En cas de fraude, il faut signaler immédiatement les faits à la police et vérifier si l’assurance de l’entreprise couvre ce type d’escroquerie. Renforcer les contrôles internes, mettre en place la double authentification et surveiller les comptes bancaires restent des protections efficaces.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Il traite notamment l'actualité dans l'Aude, l'Aveyron, le Gard, le Gers, la Haute-Garonne, l'Hérault et le Lot. Formé à l’ISJT, il a collaboré avec France-Guyane, La Tribune Toulouse et Freshr.
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