Des opérations de démoustication se sont déroulées sur les communes de Mirande et Miélan dans le Gers entre les 13 et 15 septembre.
La guerre contre les moustiques continue. Après le passage d’une personne porteuse d’un virus, de type chikungunya, dengue ou zika, dans les communes de Mirande et Miélan dans le Gers, l’Agence régionale de santé d’Occitanie (ARS) a organisé des opérations de démoustication dans cette zone.
« Un traitement de démoustication ciblé sur le moustique tigre a été réalisé dans un rayon d’action de 150 mètres autour des zones fréquentées par cette personne », indique la préfecture du Gers dans un communiqué commun avec l’ARS. « Ces opérations de démoustication se sont déroulées au cours des nuits du mardi 13 au mercredi 14 septembre à Mirande et du mercredi 14 septembre au jeudi 15 septembre à Miélan, entre 23 heures et 6 heures du matin. »
L’Agence régionale de santé a mené plusieurs opérations de démoustication en Occitanie après la découverte de cas de dengue chez des personnes n’ayant pas voyagé à l’étranger. Il est alors question de cas autochtone, car cette maladie infectieuse est normalement absente de la France métropolitaine. Elle est transmise par les piqûres de moustiques dans des zones tropicales.
« Ces opérations, réalisées à titre exceptionnel, ont pour objectif d’éviter la mise en place d’une potentielle chaîne de transmission locale de ces maladies en détruisant tous les moustiques et gîtes larvaires présents à proximité des lieux de vie ou de fréquentation de personnes en cours de virémie », explique communiqué. « Ces interventions, d’une durée d’environ une heure et sur des superficies limitées, consistent en une pulvérisation d’insecticide par un véhicule depuis la voie publique, complétées si nécessaire par des interventions pédestres à l’aide d’appareils portatifs. »
Selon l’agence et la préfecture, « le moustique tigre est présent dans notre département depuis 2016. Les résultats des surveillances passées démontrent que l’implantation du moustique progresse sur le territoire (130 communes colonisées, soit 69 % de la population gersoise en 2021) ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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