Depuis janvier 2025, la police municipale de Fleurance, dans le Gers, utilise des caméras-piétons pour enregistrer ses interventions. Ce dispositif vise à renforcer la sécurité des agents et des citoyens, et faciliter la collecte de preuves en cas d’infractions.
Depuis janvier 2025, les agents de la police municipale de Fleurance, dans le Gers, sont équipés de caméras-piétons pour enregistrer leurs interventions quand cela est nécessaire. Ce dispositif a pour objectif d’améliorer la sécurité des agents et des citoyens, tout en facilitant la collecte de preuves en cas d’infractions.
« Les agents de police municipale peuvent enregistrer leurs interventions lorsque se produit (ou est susceptible de se produire) un incident lié aux circonstances de l’intervention ou au comportement des personnes concernées », précise la mairie dans un communiqué. « Ces caméras ont pour objectifs la prévention des incidents au cours des interventions et le constat des infractions en vue de poursuivre leurs auteurs. »
Deux caméras-piétons individuelles font désormais partie du matériel des policiers municipaux de Fleurance. Lorsqu’un enregistrement est activé, les agents doivent informer les personnes concernées. Un signal lumineux rouge fixe s’allume sur la caméra, accompagné d’un signal sonore régulier rappelant que l’appareil est en fonctionnement. Ce dispositif permet de dissuader les comportements agressifs ou dangereux tout en renforçant la transparence des interventions.
Les données collectées sont conservées pendant un mois. Mais les citoyens peuvent exercer leurs droits d’accès, d’information et d’effacement des images en contactant directement la mairie, ou la CNIL pour un recours.
« Une réclamation, en ligne ou par voie postale, peut être adressée à la CNIL si une personne concernée estime, après avoir contacté la Mairie de Fleurance, que ses droits ne sont pas respectés ou que le traitement mis en œuvre n’est pas conforme aux règles de protection des données », explique la municipalité. Certaines restrictions peuvent s’appliquer pour ne pas entraver des enquêtes en cours.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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