24 Février 2025
24 Février 2025
L’ancien Premier ministre gersois Jean Castex est en pole position pour prendre la présidence de la RATP. Le poste est libre depuis le 30 septembre et le départ de Catherine Guillouard.
Il ne s’arrête pas. L’ancien Premier ministre Jean Castex, originaire du Gers, est en passe d’être nommé à la présidence de la RATP, la régie des transports parisiens, selon Le Figaro. Le poste est vacant depuis le départ de Catherine Guillouard pour des raisons personnelles le 30 septembre dernier.
L’ancien locataire de Matignon aurait rencontré le président de la République dimanche 16 octobre, selon la lettre spécialisée des transports Mobilettre. Ce dernier lui a proposé le poste, et il a accepté. Après tout, Jean Castex est passionné par les transports publics.
Trois mois après avoir quitté ses fonctions de Premier ministre, il a d’ailleurs été nommé président du conseil d’administration de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afit France) jeudi 18 août. Cet organisme gère le budget de l’État dans le financement des infrastructures routières, ferroviaires, fluviales ou portuaires.
L’Élysée devrait donc proposer aux parlementaires le nom de Jean Castex pour prendre les rênes de la RATP. Il sera ensuite nommé en conseil des ministres. Le chef de l’État s’assure ainsi de mettre la régie de transports parisiens entre des mains de confiance. C’est d’autant plus important que Paris se prépare à recevoir la Coupe du monde de rugby en 2023 et les Jeux olympiques en 2024.
Ces deux événements approchent alors que les relations sociales sont encore tendues à la RATP. Les 69 000 salariés ont du mal à accepter les réformes de Catherine Guillouard. Aussi, ils refusent toujours l’ouverture à la concurrence et la réforme des retraites.
Une énième grève pendant les événements sportifs prévus serait un désastre pour l’image de la France. Le désordre provoqué par la grève du RER B le 28 mai dernier, le jour de la finale de la Ligue des champions au Stade de France, a donné un premier aperçu des risques.
Fin négociateur, Jean Castex mesure bien la complexité des enjeux qui l’attendent à la RATP. Avant de devenir Premier ministre, il a été délégué interministériel chargé de superviser, pour l’État, l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques en 2017.
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