Un onzième foyer de grippe aviaire vient d’être détecté sur la commune d’Ayzieu, dans le département du Gers. Toutes les volailles ont été abattues. Un autre élevage de poulets est également surveillé du côté d’Eauze. Les oiseaux sont maintenus confinés jusqu’à nouvel ordre.
Nouveau coup dur pour les éleveurs du Gers. Le laboratoire national de référence vient de confirmer la présence d’un onzième foyer de grippe aviaire dans le Gers. Plus précisément, sur un élevage de la commune d’Ayzieu, située au Nord-Ouest du département. L’ensemble des volailles ont été abattues afin d’éviter toute nouvelle contamination d’oiseaux sauvages, qui pourraient ensuite transmettre la maladie à d’autres élevages, et ainsi de suite. Pour rappel, la consommation de tout produit alimentaire à base de volaille, tels que la viande, le foie gras ou encore les œufs ne présente aucun risque pour l’humain.
Par ailleurs, une nouvelle suspicion est en cours dans un élevage de poulets à Eauze. Le préfet du Gers Xavier Brunetière a décidé la mise en place d’une zone réglementée temporaire de 10 kilomètres autour du possible foyer. Ceci signifie que, jusqu’à nouvel ordre, les exploitations environnantes vont être recensées et leur accès est limité. Aussi, les volailles doivent être mises à l’abri ou maintenues confinées grâce à des filets de protection.
Il existe trois types de zones réglementées. La première, de trois kilomètres autour du foyer d’infection, est la “zone de protection”. La deuxième, qui s’étend sur un rayon de 10 kilomètres, est la “zone de surveillance”. Enfin, le préfet peut également décider la mise en place d’une “zone réglementée supplémentaire”, dans un rayon de 20 kilomètres, si le risque de contamination est important. Dans les zones de protection et de surveillance, ce dernier a le pouvoir d’ordonner un abattage préventif de l’ensemble des canards (dans un rayon de 10 kilomètres autour du foyer) ou des volailles maigres (dans un rayon de 1 kilomètre autour du foyer).
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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