26 Février 2025
26 Février 2025
La préfecture du Gers vient de faire un bilan de la sécurité routière après une semaine de contrôles dans le Gers. Et celui-ci révèle des « comportements alarmants ».
Plus de 3 000 contrôles ont été réalisés sur les routes du Gers en cette première semaine des vacances d’hiver. Et le bilan n’est pas bon. En effet, la préfecture du département fait état de « comportements alarmants ». Au total, 300 infractions ont été relevées, dont 107 excès de vitesse « parmi lesquels de grands excès : 147, 182, 230 et 231 km/h retenus pour une vitesse limitée à 110 », cinq alcoolémies délictuelles sur 963 contrôles, six faits de conduite sous l’emprise de stupéfiants sur 145 dépistages et 31 suspensions administratives immédiates de permis de conduire.
En plus de ça, de « nombreuses autres ont été relevées », telles que « 34 téléphones tenus en main, 13 refus de priorité, 10 défauts de permis de conduire, 6 franchissements de ligne continue, des défauts de contrôle technique ou encore le non-port de la ceinture de sécurité… », liste la préfecture.
« Autant d’infractions et de comportements à risque qui génèrent du danger pour l’usager de la route, qu’il soit piéton ou conducteur », soulignent les services de l’Etat qui rappellent « que personne ne doit se croire à l’abri ». « Aucun écart aux règles n’est anodin : il en va de la responsabilité individuelle de chacun pour éviter des accidents, des blessés à vie, des drames et des familles endeuillées », appuient-ils.
Pour preuve, la préfecture indique que dans « le Gers, ces dernières années, une grande majorité des accidents mortels ont pour causes principales la vitesse, la perte de vigilance du conducteur, la consommation d’alcool et de stupéfiants et les dépassements dangereux ». Elle précise ainsi « qu’une vitesse excessive ou inadaptée est responsable d’un tiers des accidents mortels », que « chaque année, 700 personnes sont tuées sur les routes dans un accident impliquant un conducteur ayant consommé des drogues, soit 21% de la mortalité routière » et que « le risque d’accident est multiplié par 3 lors d’une conversation téléphonique et par 23 si l’on écrit un SMS au volant ».
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