La préfecture du Gers a publié son bilan de la sécurité et de la délinquance en 2024. Si les infractions liées au trafic de stupéfiants sont en baisse, les atteintes aux bien et les accidents de la route sont en hausse.
La préfecture du Gers a dévoilé, mercredi 12 mars, le bilan de la sécurité et de la délinquance pour l’année 2024. Celui-ci fait état d’une hausse des atteintes aux biens et des accidents de la route, ainsi que d’une baisse des infractions liées au trafic de stupéfiants.
Les atteintes aux biens sont en hausse de 5,96% en zone police (+40 faits) et de 1,8% en zone gendarmerie (+52 faits). Après une augmentation marquée entre 2021 et 2023 (+687 faits), la tendance semble atteindre un palier. Les cambriolages poursuivent leur progression, avec une augmentation de 31% en zone gendarmerie (+221 faits). Les résidences principales et secondaires sont les cibles principales, particulièrement dans l’Est du département et aux abords des RN21 et RN124.
Le nombre d’infractions liées au trafic de stupéfiants a diminué en 2024, avec 163 faits en moins en zone gendarmerie et 50 en moins en zone police. Toutefois, les saisies de cocaïne et d’héroïne restent élevées. Un pic d’activité a été observé en mai, en lien avec les Bandas de Condom et les férias de Vic-Fezensac.
L’année 2024 a vu une augmentation des accidents corporels (+16%), avec 147 accidents, 187 blessés et 16 décès. Parmi les 16 victimes, huit avaient entre 25 et 64 ans et six avaient plus de 65 ans. Treize des victimes étaient gersoises. La vitesse excessive et la perte de contrôle du véhicule restent les principales causes des accidents mortels.
En zone gendarmerie, les violences intra-familiales ont progressé de 19,41%, tandis qu’elles sont en baisse en zone police (-30 faits). En 2024, 164 mineurs victimes ont été entendus. « Ces violences se déroulent le plus fréquemment sur fond d’alcool et en présence des enfants. Souvent liées à la précarité, elles sont très difficiles à prévenir, car elles surviennent généralement dans la sphère privée et ne font pas systématiquement l’objet de dénonciation », explique la préfecture du Gers.
Le Comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF) a mené 45 opérations de contrôle. Ce qui représente 103 entreprises et 205 salariés. Elles ont notamment abouti à six procès-verbaux pour travail illégal et six fermetures administratives.
Pour améliorer les indices de sécurité et de délinquance, la préfecture du Gers a annoncé en février un plan d’action pour renforcer la tranquillité dans le département.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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