25 Mars 2025
25 Mars 2025
Ce lundi 24 mars, le président du Gers, Philippe Dupouy, a souhaité interpeller le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, sur les inquiétudes grandissantes des filières viticoles du département face aux nouvelles taxes douanières américaines annoncées par Donald Trump.
Ce lundi 24 mars, Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe, s’est rendu dans le Gers afin de rencontrer les chefs d’entreprises du département gersois. Cette visite a été l’occasion pour le président du Conseil départemental du Gers, Philippe Dupouy, de remettre une lettre au ministre, dans laquelle il l’interpelle sur « l’avenir des exploitants agricoles, et plus particulièrement des professionnels engagés dans les filières viticoles d’excellence. »
Cette action avait ainsi pour objectif d’alerter le ministre sur l’inquiétude grandissante face à la « menace » que représentent les nouvelles taxes douanières américaines sur les vins et spiritueux pour la filière viticole locale.
Dans son courrier, Philippe Dupouy tire ainsi la sonnette d’alarme sur les conséquences des mesures protectionnistes annoncées par les États-Unis. « L’Armagnac, fierté de notre territoire, ne survivra pas à une taxation de 200%. Derrière ces chiffres, ce sont des exploitations, des emplois, des hommes et des femmes, et tout un savoir-faire séculaire qui sont en jeu, » affirme le Président du Département.
Face à cette situation, Philippe Dupouy exhorte le Gouvernement français à adopter une position ferme et à mobiliser l’Union européenne pour empêcher ces augmentations tarifaires, qui auraient des conséquences désastreuses pour l’économie locale : « La France et l’Europe doivent tout mettre en œuvre pour contrer ces augmentations et défendre avec force le maintien du statu quo fiscal. Il en va de l’avenir de nos territoires, de la vitalité de nos entreprises et de la reconnaissance de nos productions sur la scène internationale. »
En appelant à une mobilisation générale, Philippe Dupouy espère ainsi obtenir des garanties du Gouvernement pour préserver cette filière qui fait l’identité du territoire gersois.
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