Le Gers et ses paysages ont inspiré plusieurs réalisateurs, et certains films cultes du cinéma français et international ont ainsi été tournés dans le département. Le Journal Toulousain vous livre une sélection de six longs-métrages tournés sur le territoire.
Récompensé à l’international – le réalisateur du film a reçu le Prix David di Donatello de l’Académie du cinéma italien et a été nominé aux BAFTA Awards la même année – “Milou en mai” est une comédie narrant un conflit familial, en parallèle des manifestations de mai 1968. En clair, une famille cherche à savoir comment partager l’héritage d’une parente défunte. Pour donner un cadre à cette famille bourgeoise, le réalisateur Louis Malle a choisi le château du Calaoué, dans le Gers. À noter que Valérie Lemercier fait sa première apparition sur grand écran dans ce film.
Réalisé par Étienne Chatiliez, ce film raconte l’histoire d’un homme qui essaie de se faire passer pour un autre. Peu satisfait de la vie qu’il mène, il tente de remplacer un Gersois disparu depuis plusieurs années et qui est trait pour trait son sosie. Tourné en grande partie à Biran et à Vic-Fezensac, “Le bonheur est dans le pré” a reçu plusieurs nominations lors de la Cérémonie des Césars de 1996, dont le prix du Meilleur acteur dans un second rôle pour récompenser la performance d’Eddy Mitchell. Ce trophée sera le seul que le chanteur-acteur remportera dans sa carrière de comédien.
Paru au début du siècle, ce récit de capes et d’épées est l’un des rares films internationaux à avoir eu lieu sur le territoire gersois. Produit par des sociétés américaines, allemandes, britanniques et luxembourgeoises, “D’Artagnan” adapte le célèbre roman “Les Trois Mousquetaires”, écrit par Alexandre Dumas. Ce film, réalisé par l’Américain Peter Hyams, a été tourné dans le Gers, car le département n’est ni plus ni moins que la terre d’origine du personnage de D’Artagnan. Le tournage a eu lieu en partie dans les communes d’Auch, de Cassaigne, de Caumont, de Tillac et de Miramont-Latour.
Film centré sur le Tour de France, ”La Grande Boucle” met en scène Clovis Cornillac en tant qu’ancien cycliste de haut niveau souhaitant reprendre la compétition en participant à cette compétition de renommée mondiale. Réalisée par Laurent Tuel, cette comédie a profité de diverses étapes du Tour de France 2012 pour filmer plusieurs de ses séquences. Parmi elles, certaines images ont été tournées dans la commune gasconne de Samatan. Au moment du tournage, cette ville du Sud-Est du Gers était le point de départ de la 15ᵉ étape du Tour qui se concluait à Pau.
Récit politique engagé, “Un homme d’État” raconte la manière dont un président de la République française tente de changer de bord politique afin de gagner plus de voix pour un vote à venir. Censé sortir en même temps qu’avaient lieu les élections présidentielles de 2012, le projet a été reporté. C’est finalement à la fin cette année-là que le long-métrage a été tourné dans le Gers, à Sempesserre. Affichant un maigre budget, le réalisateur Pierre Courrège et ses équipes avaient pu compter sur la participation et l’aide bénévole des habitants du Gers pour mener à bien son projet. En retour, la toute première projection publique du film avait eu lieu à Auch, au printemps 2014.
Adaptation d’une bande dessinée de Wilfrid Lupano et Paul Cauuet, ce film a été réalisé par Christophe Duthuron. “Les Vieux Fourneaux” raconte l’histoire de trois vieux amis qui se retrouvent, à presque 80 ans, à l’occasion de l’enterrement de la femme de l’un d’eux. Le veuf trouve une mystérieuse lettre qui le pousse à se rendre en Toscane en voiture, armé d’un fusil. Ses deux amis et sa petite-fille tenteront de l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Cette comédie atypique a été en partie tournée du côté d’Auterive, dans le Gers. Quatre ans plus tard, sa suite a, elle aussi, posé bagage dans le département. Baptisée “Les Vieux Fourneaux 2 : Bons pour l’asile”, elle a été tournée à Simorre, Saramon et Auch.
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