En cette nouvelle année, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a tenu à rappeler les grandes orientations de son mandat et les grands projets qui seront lancés en 2023. Ainsi, l’accent sera mis sur la sécurité, la qualité de vie dans les quartiers, la mobilité, et l’écologie. Découvrez ce qui attend les Toulousains ces 12 prochains mois.
Dans un contexte morose de crise énergétique, de crise sanitaire, de guerre en Europe et d’inflation galopante, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, a souhaité rassurer les Toulousains de son engagement à l’amélioration de leur qualité de vie, à l’occasion de la présentation de ses vœux. Comment ? « En amenant plus de sécurité, plus de nature en ville, plus de solutions de transport et plus de services publics de proximité. Et ceci, dans l’indispensable transition écologique qu’il nous faut accélérer », répond l’édile. Des priorités incarnées par différents projets en cours ou à venir, qui prendront tout leur sens en 2023.
La sécurité est l’un des piliers de la politique menée par Jean-Luc Moudenc. Une promesse de campagne qu’il estime avoir tenue. Il en veut pour preuve notamment l’installation des nombreuses caméras de vidéosurveillance et vidéoprotection disséminées dans toute la ville. « En 2014, il y en avait 24. En 2022, on en compte 510 », précise-t-il. À celles-là, s’ajoute la quarantaine qui sera implantée en 2023 sur la voie publique. Et les 1 392 qui le seront dans les rames du métro. Un dispositif qui porte sa marque et dont il aime à démontrer l’efficacité : « Sur 1 600 interpellations réalisées par la police, la moitié a été possible grâce aux caméras ». Des chiffres confirmés par Emilion Esnault, adjoint au maire, en charge de la sécurité. Celui-ci précisant que, pour les besoins d’enquêtes, les forces de l’ordre avaient effectué 2 150 réquisitions d’images en 2021 (1 850 en 2020).
Dans la même volonté de renforcer la tranquillité des Toulousains, le maire de la Ville rose s’était engagé à recruter 100 agents de police municipale sur le mandat. À mi-parcourt, 78 ont d’ores et déjà été recrutés. « Aujourd’hui, 370 policiers sont en fonction et nous atteindrons les 408 d’ici la fin de l’année. L‘objectif de 430 sera donc atteint plus tôt qu’annoncé », se félicite Jean-Luc Moudenc.
Parallèlement, le maire de Toulouse avait obtenu de l’État, la création de 111 postes de policiers nationaux. A ce jour, 94 sont déjà arrivés et les 17 manquants seront affectés au cours du premier trimestre 2023. Une requête comblée qui a encouragé l’édile à demander à nouveau des effectifs supplémentaires, dans une seconde phase de discussion avec l’État qui sera entamée cette année.
Autre priorité de la majorité municipale, le bien-vivre à Toulouse. Une volonté qui se décline à travers plusieurs projets qui seront mis en œuvre en 2023, à commencer par un nouveau Plan d’actions pour améliorer la propreté qui débutera dans le quartier des Ponts Jumeaux dès ce mois de janvier.
Dans un même temps, un budget participatif de 8 millions d’euros va être débloqué pour financer 83 projets d’embellissement des quartiers. En effet, suite à l’opération “Mes idées pour mon quartier“, où les Toulousains ont pu proposer des actions d’amélioration de leur qualité de vie, la Mairie s’est engagée à réaliser les projets lauréats dans le courant de l’année 2023. Une promesse renouvelée ce jour par Jean-Luc Moudenc.
De même que la création de nouveaux services publics de proximité : « Pour exemple, nous allons construire, aux Sept Deniers, un bâtiment, au 107 route de Blagnac, regroupant une salle polyvalente, un restaurant seniors, un espace Mairie et une crèche de 40 places », annonce le maire de Toulouse. Un nouveau marché va également être implanté à Montaudran, ainsi qu’un grand parc central dans la ZAC de Saint-Martin-du-Touch et un jardin devant la chapelle Saint-Joseph de La Grave. « Ceci n’est qu’une infime partie des 25 projets planifiés sur 2023 pour rendre la vie plus facile aux Toulousains », précise Jean-Luc Moudenc.
Mais le projet le plus emblématique de son mandat restera sans aucun doute la ligne C du métro, dont les travaux, lancés le 15 décembre 2022, prendront de plus en plus d’importance en 2023. Ils viendront s’ajouter à ceux de la création des 14 lignes de piste cyclable dans le cadre du dispositif Réseau Express Vélo (Rev) qui débuteront eux aussi cette année. Des opérations inscrites dans « une volonté de développer les transports décarbonés pour fluidifier la circulation sur les trajets domicile-travail », explique l’édile toulousain, qui rappelle également le lancement de la phase opérationnelle de la Ligne à grande vitesse (LGV) avec les premières acquisitions foncières et le début des aménagements ferroviaires au Nord de Toulouse (AFNT). Cela faisant suite à la mise en place du conseil de surveillance de la société de financement et du comité de pilotage.
Au-delà des transports motorisés, la Mairie assure donner la priorité aux piétons et aux vélos, au travers de deux opérations phares qui verront le jour en 2023 : le réaménagement de la rue de Metz, qui sera fermée aux véhicules, et celui de la Grande Rue Saint-Michel qui passera en sens unique. Ceci pour apaiser ces quartiers. Dans cette même optique, une nouvelle expérimentation de piétonnisation du pont Saint-Pierre aura lieu cette année afin de déterminer le meilleur aménagement pour la passerelle.
Dernier axe prioritaires des investissements toulousains, la lutte contre le réchauffement climatique. En 2023, deux projets majeurs entreront dans une nouvelle phase. Celui du Grand Parc Garonne : en novembre prochain, les deux passerelles reliant l’Île du Ramier à Empalot et au Fer à Cheval ouvriront aux piétons et aux vélos, et l’aménagement final et la plantation des arbres auront lieu à l’automne. « Tout sera prêt pour 2025 », affirme Jean-Luc Moudenc.
Le Grand Parc Canal entrera lui dans sa première phase de réaménagement. En effet, une concertation publique aura lieu en 2023 quant à la débitumisation massive du parvis Brienne (derrière Saint-Pierre) et sa végétalisation. Une étape qui annonce donc le lancement officiel de ce projet qui vise à réduire de 50% l’espace dévolu à la voiture, le long du canal du Midi, de Brienne et de Garonne, en doublant la trame végétale. Ensuite seront menées des réagencements transitoires, sur le pont de l’Embouchure, le bassin des Filtres, les trémies des Minimes, le Port Saint-Sauveur, les cales de Radoub, l’écluse de Fenouillet et celle de Lespinasse, ainsi que le lieu-dit de la Pignole à Saint-Jory, qui devront prouver leur efficacité pour devenir pérennes.
De nombreuses initiatives dont se targue Jean-Luc Moudenc, qui se vante en ce début d’année d’e diriger l’une des seules villes qui développent autant de projets en ces temps d’instabilité tant politique qu’économique. « Dans ce contexte tourmenté, nous gardons une vision à long terme et multiplions les réalisations dans tous les quartiers de Toulouse, au plus près des concitoyens et de leur besoin », résume l’édile, qui conclut : « À l’incertitude, nous répondons par la volonté ! »
Commentaires
Impes le 22/02/2025 à 16:32
Les projets de moudenc mdr
Il fait que les projets de ces prédécesseurs
Tout ce pour lesquels il a lutter ontre
à l époque de la gauche,
Et voir que maintenant il se montre comme l instigateur de tout cela...
Mon dieu quel comique , le champion du retournage de veste