Un flamant rose infecté par le virus H5N1 de la grippe aviaire a été découvert dans le Gard. La préfecture a mis en place une zone de contrôle temporaire sur 22 communes du département.
C’est le premier cas sur la faune sauvage dans le Gard. Un flamant rose infecté par le virus H5N1 de l’influenza aviaire a été découvert à proximité de l’étang du Scamandre. En conséquence, la préfète du Gard a pris un arrêté préfectoral pour « mettre en place une zone de contrôle temporaire applicable sur 22 communes gardoises dans un rayon de 20kms autour de l’étang ».
« Des communes des départements voisins de l’Hérault et des Bouches-du-Rhône sont également concernées », souligne la préfecture dans un communiqué. Cette zone pourra être levée a minima au bout de 21 jours. Au sein de celle-ci, plusieurs mesures sont donc mises en place afin de renforcer la biosécurité des oiseaux en captivité.
Tout d’abord, les propriétaires de volailles ou d’oiseaux doivent se déclarer. Les professionnels doivent réaliser une mise à l’abri adaptée de leurs animaux. De leur côté, les particuliers doivent maintenir leurs volailles et oiseaux en claustration ou sous filet pour « éviter tout contact avec les oiseaux de la faune sauvage ». L’alimentation et l’abreuvement doivent ainsi se faire à l’abri.
Dans la zone, les mouvements de personnes, d’autres animaux, de véhicules et d’équipement à destination ou en provenance des exploitations d’oiseaux sont par ailleurs à éviter et les rassemblements d’oiseaux interdits. Le transport et l’introduction dans le milieu naturel de gibier à plumes sont également réglementés.
En ce qui concerne la faune sauvage, les services de l’office français de la biodiversité se chargent de la surveillance et de la collecte des oiseaux trouvés morts et de les diriger pour examens au laboratoire départemental d’analyse. « Dans le cas où des cadavres d’oiseaux sauvages ne seraient pas remis à ces organismes, ils doivent être pris en charge par la mairie », précise la préfecture.
Les services de l’Etat conseillent par ailleurs à chacun de ne pas manipuler des oiseaux sauvages morts, de ne pas s’en approcher ni de les nourrir. Les propriétaires de basse-cour ou d’élevages avicoles doivent aussi éviter de fréquenter les zones naturelles. Enfin, chacun doit signaler à son vétérinaire toute maladie ou mortalité anormale sur les volailles ou autres oiseaux captifs.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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