Le maire de la commune de Fenouillet, Thierry Duhamel, a décidé de limiter l’accès au site des Ramiers, sur les berges de Garonne, afin d’empêcher l’installation de nouvelles caravanes appartenant à des gens du voyage, alors que la zone est occupée depuis quatre mois et que des travaux doivent y être réalisés.
« Cela fait donc maintenant quatre mois que des caravanes se sont installées sur l’ancien site du karting à Fenouillet », déplore la mairie de la ville. Peu à peu, d’autres gens du voyage ont rejoint le campement, qui s’étend désormais aux terrains de football des Ramiers, aux abords du mini-racing et au parking du boulodrome, alors qu’une décision du tribunal ordonne leur expulsion.
« En septembre, le club de pétanque local organise ces deux grands concours annuels de renommée internationale avec plus de 900 participants sur l’esplanade des Ramiers », explique la Ville. Les services de Toulouse Métropole doivent également débuter des travaux sur la piste de l’ancien karting, pour y construire une nouvelle base de loisirs en bord de Garonne.
Enfin, d’autres chantiers sont prévus pour finaliser l’enfouissement de la ligne à haute tension sur le site. Mais l’ensemble de ces projets est impossible tant que les gens du voyage ne lèvent pas le camp. Et l’intervention d’un médiateur envoyé par la préfecture de Haute-Garonne ne rencontre pas vraiment de succès.
Alors, pour éviter l’installation de nouvelles caravanes en bord de Garonne, le maire de Fenouillet Thierry Duhamel a décidé de « passer à l’offensive », comme l’affirme la mairie, en demandant une mise sous séquestre du site des Ramiers. Désormais, une grande benne bleu limite l’accès à la zone aux véhicules plus petits, ou de la taille, d’un fourgon.
Autrement dit, elle rend impossible le passage des caravanes et des camping-cars. « Il est bien entendu question ici d’une situation d’urgence. En solution pérenne, un nouveau portique anti-intrusion ainsi qu’un aménagement urbain sont prévus dans les mois à venir pour consolider et entériner ce nouveau dispositif », rassure la mairie.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires