La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, souhaite que l’usine de goudron d’Eurovia soit installée ailleurs qu’à proximité du lycée Simone de Beauvoir à Gragnague.
Le collectif “Non à l’usine à goudron à Gragnague”, qui s’oppose au projet d’implantation d’une centrale à enrobage à chaud près du lycée Simone de Beauvoir, vient d’obtenir un soutien de poids. Ses inquiétudes sont arrivées jusqu’à la présidente de la région Occitanie, Carole Delga (PS).
Dans un courrier adressé au concepteur de routes Eurovia, elle fait savoir qu’elle a eu connaissance des rencontres avec la population pour présenter le projet. Mais elle note que « l’emplacement retenu pour la centrale d’enrobé se situe à proximité d’habitation et de surcroît à un kilomètre du lycée polyvalent Simone de Beauvoir inauguré en septembre 2022 avec déjà 650 élèves sur site, 1 700 élèves à terme ».
L’élue socialiste écrit ensuite que « dans un souci de prévention des risques industriels, je vous demande d’étudier de nouvelles options quant à la localisation de ce projet. »
Le collectif “Non à l’usine à goudron à Gragnague” craint les conséquences sanitaires et environnementales des fumées et des particules fines émises par la centrale qui produit du bitume mélangé à des agrégats pour fabriquer des enrobés. Mais au-delà du déplacement du projet de construction de l’usine de goudron, le collectif demande que le site en question ne soit pas utilisable pour tout projet industriel polluant.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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