La deuxième édition du salon des maires et des collectivités locales de la Haute-Garonne s’est tenu les 30 septembre et 1er octobre à Muret. Elle a été marquée par l’inquiétude des élus
Des premiers magistrats inquiets ont marqué la deuxième édition du salon des maires et des collectivités locales de la Haute-Garonne. Le rendez-vous s’est tenu les 30 septembre et 1er octobre à Muret.
« Face à la complexité du monde d’aujourd’hui, à l’accélération des évolutions de notre société sous l’influence des crises, qu’elles soient sanitaires, géopolitiques, énergétiques ou sociétales, à l’impérieuse nécessité de s’adapter particulièrement au changement climatique… Les maires et présidents d’intercommunalité, en première ligne devant les citoyens, sont préoccupés et se sentent démunis pour remplir leurs missions, pour continuer à investir dans des projets d’aménagement ou de développement, sociaux ou économiques », écrivent les organisateurs du salon dans un communiqué.
« Bien des dossiers qui nous préoccupent aujourd’hui nécessitent des connaissances très pointues. Les dernières lois marquantes, Engagement et Proximité, et Climat et Résilience, posent les bases d’une nouvelle gestion de nos collectivités et de nos territoires. Comment nous développer en réduisant notre empreinte environnementale ? Les Maires se posent d’innombrables questions », explique Jacques Oberti, le président de l’Association des maires de France en Haute-Garonne.
Il donne en exemple : quel peut être le chemin pour garder du dynamisme dans nos communes, ne pas fermer de classes dans nos écoles, ne pas fermer d’écoles, comment croire en l’avenir lorsque nous sommes soumis à des injonctions parfois contradictoires ?
« À cela, s’ajoute l’augmentation du coût des énergies, des denrées alimentaires, des matériaux, l’inflation ayant rendu nécessaire la revalorisation du point d’indice, tous ces éléments mettent à mal nos finances. Certaines communes ne savent plus comment équilibrer le budget, sauf à réduire considérablement certains services publics. Or, nous n’avons pas été élus sur ces piètres perspectives », poursuit Jacques Oberti.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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