4 Mars 2025
4 Mars 2025
Une reconstitution de l’effondrement d’une partie de la ligne C du métro, survenu le 4 mars à Labège, sera organisée par la justice. Les enquêteurs cherchent encore à comprendre les raisons de ce drame.
Plus d’une semaine après l’effondrement d’une partie d’un viaduc en construction de la ligne C du métro, à Labège, les investigations se poursuivre pour comprendre les raisons de ce drame. L’accident a entraîné la mort d’un ouvrier de Bouygues et en a blessé trois autres, dont deux gravement.
Trois enquêtes sont actuellement menées : une judiciaire, une par l’Inspection du travail et une interne de Bouygues, en charge des travaux.
La justice prévoit d’organiser une reconstitution pour élucider les circonstances du drame survenu le lundi 4 mars, indique La Dépêche du Midi. La méthode de “remise en situation” envisagée consistera à repositionner les morceaux du tablier horizontalement, mais à une hauteur réduite, pour simuler les conditions initiales.
Pour construire le viaduc du métro de la ligne C, des morceaux du tablier, pesant cinquante tonnes, étaient posés sur un étaiement. Pour une raison qui reste à déterminer, les étais ont cédé sous le poids, entraînant la chute d’une travée. Les quatre personnes victimes de l’accident se trouvaient sur le viaduc. Lorsqu’il s’est effondré, elles ont sauté d’une dizaine de mètres de hauteur pour tenter de survivre.
Bien que l’enquête soit toujours en cours, les travaux ont pu reprendre partiellement. « La sécurisation de la zone et les mesures de sécurité déployées sur site ont permis une reprise partielle et progressive du chantier dès le jeudi 7 mars au matin », a fait savoir Bouygues Travaux Publics.
En revanche, le site de l’accident reste sous scellés, et la reprise des travaux dépendra de l’évolution des enquêtes.
À lire aussi sur le même sujet :
Commentaires