La ville de Toulouse n’est pas la seule à se développer ; les communes du Sicoval sont également concernées par de nombreux projets urbains, dont certains vont connaître des avancées en 2024. Tour d’horizon.
Comptant actuellement plus de 10 000 entreprises et près de 40 000 emplois sur son territoire, le Sicoval et ses 672 hectares de parcs d’activités attire indéniablement les acteurs économiques. Et cela ne semble pas prêt de changer. La communauté d’agglomération située dans le Sud-Est de Toulouse, qui accueillera plusieurs stations de la future ligne C du métro en 2028, est effectivement en plein développement économique. De grands projets urbains sont prévus dans plusieurs de ses communes et certains vont débuter ou bien se concrétiser en cette année 2024. Le Journal Toulousain fait le point.
C’est le cas du Parc Technologique du Canal. Installé le long du Canal du Midi sur la commune de Ramonville, l’actuel parc d’activités qui sera desservi par la nouvelle ligne de métro va faire l’objet d’une extension qui fera passer sa surface de 30 à 57 hectares. « C’est très précieux d’avoir une telle zone d’activités qui se développe en première couronne de Toulouse », estime Jacques Oberti, le président du Sicoval. Avec une surface presque doublée, le Parc du Canal, où se situe notamment le Centre national d’études spatiales (CNES), pourra ainsi accueillir de toutes nouvelles activités et leurs salariés.
Comme le précise Jacques Oberti, ce projet a en effet pour ambition « la création de 2 700 emplois ». Des salariés qui pourront profiter de nouveaux services. En effet, cet agrandissement permettra l’installation de restaurants, d’hôtels, de services de proximité, de commerces et d’activités de loisirs. Il n’est pas encore précisé quelles entreprises investiront la zone d’activités agrandie. La commercialisation des terrains ne sera ouverte qu’en 2026. Le démarrage des travaux des espaces publics est lui annoncé en 2025 et les premiers bâtiments devraient être livrés en 2027. En attendant, le projet est en train d’être finalisé.
ZAC du Rivel ➡️ 110 ha au sud du territoire (Baziège, Ayguesvives et Montgiscard) dont 75 ha destinés aux entreprises et 27 ha aux espaces verts
— Sicoval (@sicoval31) September 29, 2022
3000 emplois créés
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Sur le territoire des communes de Baziège et de Montgiscard, une nouvelle zone d’activités va voir le jour : l’Écoparc du Rivel. Si elle a été nommée ainsi, c’est parce que l’objectif est d’en faire « le premier parc d’activités à énergies positives bas carbone d’Occitanie ». Également appelé ZAC du Rivel, ce projet va s’installer sur une surface « de 115 hectares, dont 75 seront voués aux entreprises », souligne le président du Sicoval. Le reste sera réservé à la création d’un parc linéaire qui traversera de part en part la future zone d’activités où 3 000 emplois sont prévus à terme. Sa date de commercialisation est programmée pour 2024.
Si la communauté d’agglomération ne doute pas du bien-fondé de l’Écoparc du Rivel qui vient « répondre à un besoin de disposer d’un nouvel espace d’accueil d’entreprises et de diversification de l’offre d’emplois au Sud de son territoire », certains ne sont pas de cet avis. Ce projet se heurte effectivement à des oppositions, principalement parce qu’il va s’installer sur des terres agricoles et en artificialiser une partie. Mais Jacques Oberti l’assure, « le développement de la ZAC du Rivel se fera dans le respect de la loi Climat et résilience et de sa politique de Zéro artificialisation nette (ZAN) des sols ».
Autre projet et pas des moindres : le quartier Enova Labège-Toulouse. Ce dernier, qui doit s’ouvrir prochainement à la commercialisation, est en fait l’ancien Labège-Innopole qui avait besoin d’être réinventé « face à une forte concurrence territoriale ». Pour cela, le Sicoval mise sur l’accueil de nouvelles activités créatrices d’emplois et de ressources. Pas moins de 2 000 entreprises devraient s’y installer. Ce qui permettra la création de 18 000 emplois dans un premier temps puis de 10 000 supplémentaires à l’horizon 2035. Mais le quartier, d’une surface de 282 hectares, ne comptera pas uniquement de nouvelles entreprises.
En plus des bureaux, des logements, commerces, services, loisirs et espaces verts sont en effet compris dans ce projet qui se veut être pilote « en termes d’usages et de qualité environnementale ». « L’idée est d’amener de la nouveauté avec une nouvelle répartition entre population et entreprises autour de la future station de métro », informe Jacques Oberti. En plein développement, le parc d’activités va déjà connaître en 2024 l’arrivée de Data Valley, un campus dédié à la data, la cybersécurité, l’intelligence artificielle et l’internet des objets, où seront notamment regroupées des entreprises et organismes de formation.
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