Cambriolages, violences urbaines, trafics en tout genre… Pour y faire face, la préfecture de la Haute-Garonne déploie un plan départemental pour restaurer la sécurité du quotidien.
Face à une délinquance qui pèse sur le quotidien des habitants, la Haute-Garonne se dote d’un plan départemental ambitieux pour renforcer la sécurité. Conçu par la préfecture en concertation avec les forces de l’ordre, la justice et les élus locaux, ce dispositif entend cibler les principaux foyers d’insécurité du territoire.
Le travail de terrain mené ces derniers mois a permis de dresser une cartographie détaillée de la délinquance en Haute-Garonne. Trois axes majeurs ont été identifiés. D’abord, le centre-ville de Toulouse, où vols à la tire, violences physiques et trafics en tout genre prolifèrent, notamment dans les transports en commun et des quartiers étudiants. Ensuite, les quartiers résidentiels de l’agglomération et des communes périphériques, particulièrement touchés par les cambriolages et les vols à la roulotte. Enfin, les quartiers sensibles, où l’économie souterraine du narcotrafic et de la contrebande est un enjeu majeur.
Pour répondre à ces défis, le plan départemental mise sur plusieurs leviers d’action. Tout d’abord, une présence accrue des forces de l’ordre dans les rues, avec davantage de patrouilles pédestres, notamment dans les transports en commun et aux abords des zones sensibles. Une coopération renforcée avec les polices municipales et les acteurs de terrain, comme les commerçants, permettra aussi de mieux repérer et prévenir les comportements délinquants.
Par ailleurs, des mesures spécifiques sont mises en place contre les violences intra-familiales, la délinquance routière et la délinquance étrangère. Par exemple : un renforcement des contrôles sur les routes afin de mieux lutter contre les comportements dangereux, ou encore plus de contrôle à la frontière pour lutter contre l’immigration clandestine. La préfecture entend également mobiliser les outils de police administrative pour fermer plus rapidement les établissements liés aux trafics.
« Nous devons assumer cette évolution de notre politique de sécurité pour frapper plus fort et faire reculer cette délinquance qui empoisonne la vie de nos concitoyens », insiste la préfecture.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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