Ce lundi 3 février, la Haute-Garonne fait face à une mauvaise qualité de l’air en raison d’une forte concentration de particules fines. Une situation qui devrait s’aggraver mardi, touchant quatre départements d’Occitanie.
Ce lundi 3 février, la qualité de l’air en Haute-Garonne s’est dégradée, atteignant des niveaux préoccupants selon Atmo Occitanie. Cette situation devrait perdurer mardi, avec des conditions similaires affectant plusieurs départements d’Occitanie : la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées, le Tarn et le Tarn-et-Garonne. Voici ce qu’il se passe.
La mauvaise qualité de l’air observée aujourd’hui en Haute-Garonne s’explique principalement par des conditions météorologiques peu dispersives, qui favorisent l’accumulation de polluants dans l’atmosphère. Selon Atmo Occitanie, l’indice de qualité de l’air atteint un niveau qualifié de « mauvais », tandis que d’autres territoires comme les Hautes-Pyrénées, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et l’Hérault ont également enregistré des indices « dégradés ». Cette situation est notamment due à la présence en grande quantité de particules fines, qui ont des effets nocifs sur la santé, particulièrement pour les personnes vulnérables.
À cet égard, Atmo Occitanie recommande de limiter les activités physiques intenses à l’extérieur pour ceux qui ressentent des symptômes tels que des maux de gorge, une toux ou des irritations oculaires. Si la situation semble préoccupante pour aujourd’hui, les prévisions pour demain ne sont guère plus optimistes.
En effet, ce mardi 4 février, les conditions météorologiques devraient rester stables et peu dispersives, entraînant une persistance des concentrations élevées en particules fines sur une large partie de la région. L’indice de la qualité de l’air risque donc d’être encore plus dégradé, affectant non seulement la Haute-Garonne, mais aussi d’autres départements comme le Tarn, l’Hérault et les Hautes-Pyrénées.
Atmo Occitanie recommande donc à la population d’être particulièrement vigilante, notamment pour les personnes sensibles aux polluants, et d’éviter toute activité intense en extérieur si des symptômes de gêne apparaissent. La situation reste à suivre de près, d’autant plus que les particules fines sont un facteur majeur de la pollution de l’air, impactant la santé respiratoire et cardiovasculaire.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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